article placeholder

Yves Guyot, La démocratie individualiste (1907)

« L'Individualisme est la doctrine politique d'après laquelle l'Individu est la fin et l'Etat le moyen. L'Individualisme remplace l'ancienne formule : « l'individu pour l'Etat » par celle-ci : L'Etat pour l'individu. L'Individualisme n'admet pas qu'on puisse imposer une contrainte à un individu qui ne fait de mal à per­sonne. »
article placeholder

Yves Guyot, La démocratie individualiste (1907)

« L'Individualisme est la doctrine politique d'après laquelle l'Individu est la fin et l'Etat le moyen. L'Individualisme remplace l'ancienne formule : « l'individu pour l'Etat » par celle-ci : L'Etat pour l'individu. L'Individualisme n'admet pas qu'on puisse imposer une contrainte à un individu qui ne fait de mal à per­sonne. »
article placeholder

Ecole française : Yves Guyot

Gaëtan Pirou (1925), Professeur à la Faculté de droit de Bordeaux. Les doctrines économiques en France depuis 1870, Librairie Armand Colin, 1925. Livre II : Les doctrines individualistes. Chapitre I : L'individualisme extrême. II. Yves Guyot

Réflexions sur le journalisme libéral, à propos de «Contrepoints»

Le journalisme libéral est un métier exigeant. Il est très difficile de le faire seul, et déjà assez risqué de s’y aventurer avec une belle équipe de rédacteurs aguerris. La ligne éditoriale est une question de mesure : la rigueur absolue est impraticable, et le journaliste intelligent sait « mettre de l’eau dans son vin » sans se renier ; mais l’ouverture aussi doit avoir ses bornes, car sans cela l’identité propre du journal serait perdue de vue. Elle dépend aussi de l’état du marché, du nombre et de la qualité des contributeurs potentiels, et des idées du consommateur. On peut être innovateur, et aussi on peut ne pas l’être. Mais il faut toujours avoir des capacités managériales, au-delà même du journalisme pur, car la production de cette denrée immatérielle qui s’appelle une idée, ou en pratique un article, un journal, requière la collaboration de multiples personnes, qu’il faut savoir conduire.

Gustave de Molinari – Religion

La religion a toujours été un point de tension dans le libéralisme français. Tandis que les Idéologues, Jean-Baptiste Say, Yves Guyot — pour citer les plus célèbres — donnaient au public leurs doutes ou leurs sarcasmes, tout au contraire, Benjamin Constant décrivait le sentiment religieux comme inaltérable et Frédéric Bastiat présentait la liberté comme un acte de foi en Dieu. Pour Gustave de Molinari aussi, le bilan des religions et positif, et les croyances sont nécessaires, ainsi qu’il l’explique dans ce petit livre.