L’opportunité des réformes

Les partisans de l'immobilisme piègent toujours les artisans des réformes dans le dilemme de l'impossibilité provisoire. De nos jours, ce sont le problème du terrorisme puis la pandémie qui rendraient vaines les aspirations aux libertés. Déjà, à la toute fin du XVIIe siècle, Pierre de Boisguilbert, le premier théoricien du laissez-faire, luttait contre de tels arguments : la guerre, lui disait-on, empêchait la réforme des impôts et la libéralisation du commerce des grains. Dans un texte brillant, il apportait sa réponse.
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Boulainvilliers ou Vauban ? 

Des preuves nouvelles invitent à croire que le Mémoire concernant les moyens d'établir le droit d'amortissement des gabelles, qui présente une réforme fiscale avant Vauban et Boisguilbert, ne peut être attribué à Boulainvilliers comme on l’a longtemps cru.