L’amortissement de la dette est-il préférable à la réduction des impôts?

En matière de finances publiques, le plus sage et le plus juste est de s’abstenir de faire des dettes, et de payer celles qu’on a contractées. Seulement, dans la situation où la France  et les principales nations de l’Europe se sont placés, d’une dette considérable jointe à une fiscalité déjà très forte, la question de la marche à suivre n’est pas aisée à clarifier. Pour Frédéric Passy et quelques autres, parlant à la Société d’économie politique (janvier 1877), c’est surtout affaire de circonstances et de mesure : quand le système fiscal est défectueux, par exemple, sans doute il serait maladroit de s’appuyer dessus pour réduire drastiquement la dette, et il convient donc dans ce cas de réformer l’impôt, avant d’amortir la dette.

La rapide croissance des dépenses publiques en France

Dans son article hebdomadaire de L'Économiste Français (11 mai 1878), Paul-Leroy Beaulieu attaque la folie dépensière des gouvernements de son temps. « La Chambre cède à un entraînement imprudent vers les augmentations de dépenses, écrit-il ; elle ne tient qu'un compte médiocre du contribuable ; il semble que ce personnage soit pour elle un être abstrait, qui n'ait ni chair ni os, qui ne subisse aucune privation, aucune gène et dont on puisse tirer, sans manquer à la justice, tout ce qu’il peut produire. »
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Le keynésianisme. Par Ron Paul

Beaucoup pensent que Keynes a introduit la théorie d’une intervention gouvernementale massive visant à renforcer l'économie. Ludwig von Mises fit remarquer que Keynes n'avait en fait avancé aucune idée nouvelle. Les prescriptions de Keynes pour sortir de la Grande Dépression existaient depuis longtemps, et ce sont ces idées qui nous ont plongés dans la Dépression.
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Capitalisme, Liberté et Moralité. Par Mario Vargas Llosa

Il a été dit, c'est assez vrai, que la liberté et la justice, cette deuxième notion comprise dans sa dimension sociale, se repoussent l'une l'autre. A travers l'histoire, la grande réussite de la doctrine du libéralisme classique a été de remplacer cette mauvaise entente par l'harmonie entre ces deux notions sachant que ce que nous appelons civilisation consiste justement en leur réconciliation et leur coexistence.
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Benjamin Franklin sur le luxe, la paresse et le travail

"Un homme vain et fastueux bâtit une belle maison, la meuble avec élégance, y vit d'une manière splendide, et se ruine en peu d'années ; mais les maçons, les charpentiers, les serruriers et d'autres ouvriers honnêtes qu'il a fait travailler, ont pu, par ce moyen, entretenir et élever leur famille. Le fermier a été récompensé des soins qu'il a pris, et le bien a passé en de meilleures mains."