L’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques

Publié en 1767, l’Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques connut un succès retentissant, et aujourd’hui il peut être tenu pour l’un des ouvrages les plus importants du mouvement physiocratique. L’ultra-monarchisme de ces auteurs, et la doctrine économique auxquels ils ont été associés, sur la productivité respective de l’agriculture et de l’industrie, y sont bien expliqués. Mais fondamentalement, dit Lemercier de la Rivière, l’ordre naturel et essentiel des sociétés politiques se fonde sur la liberté et sur la propriété : et ce programme-là, de liberté du travail, de libre-échange intégral, de laissez-faire, de paix, peut bien mieux résonner. Il fait aussi le mérite de ce livre.
article placeholder

Dans l’intimité de François Quesnay

Les Mémoires de Madame du Hausset sont une source très précieuse sur la vie de François Quesnay à Versailles et sur les idées qu’il tentait d’y agiter avec ses amis, les Physiocrates. Lui et Mme du Hausset étaient alors tous deux au service de la favorite du Roi, madame de Pompadour : l’un était son médecin personnel, l’autre sa femme de chambre.
article placeholder

Quand Diderot envoyait un économiste libéral à la cour de Catherine II

En 1767, Diderot recommande à l'impératrice Catherine II de Russie le nom de Lemercier de la Rivière, physiocrate français, pour l'aider dans sa réforme du droit russe. « C’est l’apôtre de la propriété, dit-il, de la liberté et de l’évidence. De la propriété, base de toute bonne loi ; de la liberté, portion essentielle de la propriété, germe de toute grande chose, de tout grand sentiment, de toute vertu ; de l’évidence, unique contre-force de la tyrannie et source du repos. »