“Lors de tout échange volontaire, quand ils disposent d’une information précise, l’acheteur et le vendeur sont tous les deux gagnants ; de ce fait, une augmentation du commerce entre individus, entre groupes ou entre pays est profitable aux deux parties.”
L’action est par nature un échange nous dit Mises. Quand on agit c’est pour substituer sa situation actuelle à une meilleure, en termes d’utilité. C’est-à-dire que l’on agit pour obtenir un gain d’utilité, c’est là un axiome qui découle de la logique, comme nous l’avons dit précédemment. Je vais au cinéma parce que je pense que parmi toutes les autres possibilités que je connais, le cinéma est ce dont j’ai le plus envie, c’est-à-dire qu’il me donne plus de satisfaction que ce que j’aurais pu faire d’autre au moment de l’action.
C’est la même logique dans l’échange entre deux individus : prenons Pierre qui échange avec Paul sa PlayStation contre une Nintendo. Aux yeux de Pierre la valeur de la Nintendo est plus grande que celle de la Playstation, par conséquent, l’échange permet une hausse de la satisfaction, un profit. Et c’est l’inverse pour Paul. C’est là une vérité universelle car rappelons le, si les participants envisageaient une perte d’utilité lors de l’échange, ils n’auraient tout simplement pas pris part à l’échange.
Cette vérité est applicable peu importe la distance séparant les individus : 3m, 3km, 300km, 3000km, etc. Ce sont et ce seront toujours des individus qui échangeront : un pays, une société, des Etats n’échangent pas.
[youtube]//www.youtube.com/watch?v=pQDVLu4KrrY[/youtube]
Vidéos :
– Adam Smith et la main invisible
Lectures :
– L’action humaine, L. v. Mises, chapitre 16
– Vers une société sans État, Première partie, David Friedman
– La liberté du choix, chapitre 6, Milton Friedman
Plan général
6. Division du travail et avantages comparatifs