“Concurrence: Étant donnée la réalité universelle des ressources limitées et des demandes illimitées, la concurrence existe dans toutes les sociétés et ne peut pas être abolie par décret gouvernemental.”

La concurrence est couramment associée dans les esprits à « la concurrence pure et parfaite », situation idéalisée et statique d’un marché offrant une infinité d’offreurs et de demandeurs, d’un bien homogène etc. etc.

Et pourtant, ceci n’est qu’une représentation normative, idéale, de ce que devrait être le marché à un instant t. Le marché, concrètement est ce que Hayek appelait un « processus de découverte ».  C’est une compétition où chacun se doit de faire de son mieux pour ne pas être évincé par les autres.

Les ressources étant rares, il faut les utiliser du mieux possible pour répondre aux besoins des individus vivant en société. Le processus de concurrence va faire en sorte de les offrir au prix le plus bas et produire avec le minimum de ressources possibles, évitant ainsi les gaspillages.

C’est un processus permanent, où le changement est permanent, où le changement même est facteur de nouveaux changements : une entreprise qui innove modifie les comportements de ses concurrents, qui, dans leurs réactions entrainerons de nouveaux changements, et ainsi de suite.

Même s’il n’y a qu’une seule entreprise sur le marché à un instant donné (monopole), dans un marché libre, la concurrence est toujours présente, elle est potentielle, et une entreprise, pour maintenir sa position dominante, doit continuer d’innover,  de s’améliorer, etc.

Il convient de rappeler un axiome fondamental : tout échange libre profite aux deux parties, cela vaut même lorsqu’il n’y a qu’une seule entreprise sur un marché libre.

Lectures :

–          L’action Humaine, chapitre 15, point 5/concurrence.

–          Vers une société sans Etat, David Friedman, chapitre 6 et 7.

–          La nouvelle économie industrielle d’Henri Lepage, à partir du chapitre 2

–          La morale de la concurrence, Yves Guyot

Plan général

Introduction

1. Intérêt personnel

2. Croissance économique

3. Commerce

4. Concurrence

5. Coopération

6. Division du travail et avantages comparatifs

7. Dispersion du savoir

8. Perte et profit

9. Coût d’opportunité

10. Théorie des prix

11. Causalité

12. Incertitude

13. Économie du travail

14. Contrôles du gouvernement

15. Monnaie

16. Finances publiques