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L’Institut Coppet, c’est :

  • Plus de 500 articles publiés sur son site ;
  • Près de 80 livres numérisés pouvant être téléchargés ou lus en ligne comptant des grands auteurs libéraux classiques et libertariens ;
  • Plus de 70 traductions d’articles d’universitaires ou de journalistes mettant en avant l’héritage de la tradition libérale française ;
  • Plus de 50 vidéos sous-titrées et publiées sur la chaîne Youtube promouvant la liberté. La chaîne compte à ce jour 250 abonnés et 60 000 vues ;
  • Une demi-douzaine de séminaires philosophiques organisés avec Alain Laurent, philosophe, sur des thèmes libéraux ;
  • Des conférences à Paris avec Guido Hülsmann, Pascal Salin, Philippe Simonnot, Philippe Nemo…
  • Une collaboration quotidienne avec Contrepoints pour la diffusion grand public des contenus.

Un témoignage à ce sujet :

Pour vous donner mon opinion, votre travail est très complémentaire de Contrepoints qui constitue une porte d’entrée privilégiée dans la pensée libérale.
La mise à disposition de livres – y compris en format électronique – permet de creuser les concepts que l’on a découvert sur divers articles. La tâche reste immense.
Bon courage
Olivier R.

Les travaux de l’Institut Coppet permettent aux étudiants et aux entrepreneurs intellectuels de se connecter à des ressources et des contacts dont ils ont besoin pour progresser et réussir. Nous mettons en ligne des ebooks de la tradition libérale classique : les grands textes et les grands auteurs. Nous traduisons des articles contemporains et nous avons créé une chaîne Youtube avec des vidéos sous-titrées en provenance de think tanks étrangers. Ce sont des petits programmes très pédagogiques de 5 à 10 minutes, qui introduisent aux principes fondamentaux d’une société libre : Quelle est la nature de l’homme et de la société ? Qu’est-ce que le droit de propriété ? Quel est le rôle approprié de l’État ?

C’est dans le but de poursuivre cette activité que nous faisons appel à votre générosité aujourd’hui. Nous avons besoin de 3000 euros pour l’année 2013, notamment pour faire l’acquisition de matériels audio-vidéo et pour rémunérer des stagiaires qui travaillent avec l’équipe des bénévoles.

Les politiciens ou les partis politiques ne sont pas les sources les plus importantes d’un changement politique. Ce sont plutôt les idées générées sur les campus universitaires, dans les think tanks et autres organismes de recherche qui marquent leur temps. Autrement dit, le cours des sociétés est seulement modifié par les idées. La révolution française a été préparée par des philosophes, par des livres, dans les salons, les sociétés de pensée.  Mai 68 a été pensée par des professeurs d’université : Marcuse, Althusser, Foucault, Deleuze….

Mais si, comme c’est le cas aujourd’hui, l’école ou l’université est un terrain perdu pour la liberté, il faut repartir d’un autre lieu. Il faut créer des lieux indépendants de réflexion, de formation et de diffusion des idées comme les think tanks et profiter à fond des opportunités dont Internet et le multimédia sont porteurs.

Nos politiciens et nos parents ont échoué. Ils ont utilisé les mécanismes de l’État-providence pour détenir le pouvoir et vivre sur le dos des générations futures. Maintenant, c’est à nous de prendre notre avenir en mains propres. C’est à ce combat que l’Institut Coppet voudrait apporter sa pierre en contribuant à la sensibilisation. Nous comptons sur votre générosité pour nous aider à le mener à bien – mieux – cette année encore.

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26 rue de la Bienfaisance, 75008 Paris
(à l’ordre de : Institut Coppet)

En vous remerciant pour votre générosité, nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d’année.

Damien Theillier, co-fondateur, président
Axel Reveillet, co-fondateur, directeur technique
Stéphane Couvreur, secrétaire général
Stéphane Geyres, trésorier
Benoît Malbranque, chercheur associé

3 Réponses

  1. Pascal

    Cher Damien,
    Votre travail et votre investissement pour développer l’Institut Coppet est remarquable. Je crois comme vous que nous avons besoin d’entendre et de relire un discours, un angle de vue libéral sans toutefois tomber dans le tout libéral à tout prix. Ceci trahirait précisément cela. J’ai pu publier deux textes à l’Institut Coppet qui visaient à considérer au fond que les idées n’étaient pas la seule matrice de l’esprit et de l’action. J’ai démontré ici, à la suite des travaux de l’école de Frédéric Le Play (un libéral conservateur) et des travaux d’Emmanuel Todd (un social libéral) que la matrice anthropologique familiale avait beaucoup à nous dire. Voici un extrait du livre “Allah n’y est pour rien”, conversation entre E. Todd et D.Schneiderman, revenant sur la prédiction exacte de ce même Todd et Youssef Courbage (invité de l’Institut Turgot le 13/10/2009) sur les futures Révolutions arabes. Todd parle ici des sources de la Révolution française:

    ” – E.T : Les valeurs des paysans du Bassin parisien entre le Moyen Age et la Révolution définissent ce que j’appelle un système nucléaire égalitaire, une famille très individualiste, déjà tout-à-fait “moderne”, c’est-à-dire papa, maman et les enfants, partageant égalitairement l’héritage entre garçons et filles, exactement comme maintenant. Les valeurs révolutionnaires d’autonomie, de liberté et d’égalité préexistent dans la famille. Lors de la crise révolutionnaire, elles passent simplement du substrat anthropologique familial à une expression idéologique.
    Ce glissement quasi mécanique, remarquons-le en passant, est totalement contradictoire avec l’idée développée dans les manuels, selon laquelle les philosophes du XVIIIe siècle ont inventé des machins terribles, et qu’ils ont défini le contenu de la Révolution française.

    – D.S : Vous ne croyez pas à ce rôle des philosophes dans le déclenchement de la Révolution ?

    – E.T : Non. Je pense que ce sont les paysans du Bassin parisien qui ont choisi l’idéologie qui leur plaisait.

    – D.S : Vous voulez dire que ce sont les structures familiales du lieu et du moment qui ont produit 1789 ? Et qui ont produit Voltaire et Montesquieu ?

    – E.T : Oui. Je sais que les intellectuels sont furibards de voir leur activité réduite à la modeste mise en forme de mentalités qui leur préexistent. Et cette analyse a été considérée au départ comme une insulte à la liberté humaine. Mais j’assume. (…)”.

    Vous écrivez ici que: “Ce sont plutôt les idées générées sur les campus universitaires, dans les think tanks et autres organismes de recherche qui marquent leur temps. Autrement dit, le cours des sociétés est seulement modifié par les idées. La révolution française a été préparée par des philosophes, par des livres, dans les salons, les sociétés de pensée. Mai 68 a été pensée par des professeurs d’université : Marcuse, Althusser, Foucault, Deleuze….”.
    Si la force des idées est incontestable, je crois avec E. Todd que le fait anthropologique familial influence tout aussi profondément l’esprit et encore plus l’action. Une idée peut être appropriée lorsqu’elle est fondamentalement bonne mais aussi lorsqu’elle fait écho à une expérience anthropologique primaire ancrée.
    Je vous rejoins néanmoins sur le principe de l’influence des idées. En totale liberté, les adultes peuvent réorienter leur vie ou adopter un angle de vue différent. Ils peuvent aussi s’appuyer sur certaines idées acceptées pour conduire l’éducation de leurs enfants.
    Je dirais que la diffusion des idées agit d’abord sur les esprits, mais ne se traduit pas forcément dans les actes et les relations à autrui. C’est l’un des enseignements de l’anthropologie des systèmes familiaux.

    Ceci dit, je suis aux cotés de l’Institut Coppet pour cette année 2013.
    Merci pour votre engagement salutaire.
    Bien cordialement

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  2. Damien Theillier

    Merci Pascal, je suis tout à fait sensible à votre argumentation qui éclaire une partie du problème français : pourquoi, en pratique, les français n’aiment pas la liberté (bien qu’ils ne cessent de la réclamer)…
    Néanmoins, concernant la révolution française, je note qu’elle fut l’oeuvre, non de paysans (vieille mythologie marxiste) mais d’aristocrates éclairés comme Lafayette. Ils avaient en tête la révolution américaine. Ensuite, le petit peuple a été manipulé par les jacobins et ça a mal tourné.

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  3. Pascal

    Bien d’accord avec vous, la Révolution française est guidée par la jeune bourgeoisie et aristocratie. Les grandes figures révolutionnaires ont très souvent moins de 35 ans. L’étude de la population parisienne et en particulier des révolutionnaires montrent que beaucoup d’entre eux ne sont pas parisiens d’origine. L’origine des révolutionnaires de la section Popincourt ou de la section des fédérés, par exemple, sont très majoritairement originaire du nord d’une ligne St Malo – St Claude (jura). Bertillon analyse fin 19° siècle l’origine des parisiens à partir 10 246 bulletins de décès survenus à Paris en 1833. La même carte est établie avec deux exceptions; le Cantal et la Creuse.
    On peut conclure que la majorité des révolutionnaires parisiens viennent en fait du grand Bassin parisien, du nord de la France (exception du Pas de calais et du Nord). Ces hommes et ces femmes ont emporté avec eux les valeurs des familles paysannes de ces régions, valeurs contenues dans la structure familiale nucléaire égalitaire typique du nord de la France (valeur de liberté et d’égalité). Voilà ce que voulait dire E.Todd.

    La manipulation du petit peuple parisien par les Jacobins ne peut pas se suffire à elle même. Le peuple révolutionnaire s’est mobilisé et s’est engagé aussi parce qu’il s’est reconnu dans les valeurs de liberté et d’égalité (quitte à couper quelques têtes), valeurs qu’il a d’ailleurs probablement en partie initiées. Peuple par ailleurs déjà largement alphabétisé.

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