Journaliste, économiste et homme politique, Paul Leroy-Beaulieu est l’une des grandes figures du libéralisme français de la seconde moitié du XIXe siècle. Fondateur de l’Économiste français en 1873, il succède en 1880 à son beau-père, Michel Chevalier, à la chaire d’économie politique du Collège de France. Connu pour ses positions sur la colonisation, il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages, dont L’État moderne et ses fonctions (1889).
Au mois d'avril 1873, en inaugurant le journal l'Économiste français, inspiré de l'Economist de Londres, Paul Leroy-Beaulieu fixe son programme et présente ses ambitions.
Les grands économistes libéraux français ont parfois été, comme on le sait moins, des dirigeants d’entreprise à succès. Paul Leroy-Beaulieu, administrateur puis président du conseil d’administration de la Société Roquefort, fait figure d’exemple. En cette qualité, il fut appelé à se prononcer en 1897, quand le fromage roquefort connut une certaine crise.
Déposition de Paul Leroy-Beaulieu à la Chambre des députés (session de 1899), lors de l'Enquête sur l’enseignement secondaire. — (Procès-verbaux des dépositions, t. I, 1899, p. 144-149.)
Les guerres contemporaines (1853-1866). Recherches statistiques sur les pertes d’hommes et de capitaux (brochure de la Ligue internationale et permanente de la paix), 1869
Où mène le socialisme ? Journal d'un ouvrier (1891)
par Eugène Richter
Description :
Était-il possible, un quart de siècle avant la révolution bolchevique de 1917, de deviner exactement où elle mènerait ? ... LIRE LA SUITE
En 1911, Daniel Bellet avait communiqué à Paul Leroy-Beaulieu son livre à paraître, Le chômage et son remède, qui combat les projets d'assurance obligatoire et précise les véritables solutions politiques contre... LIRE LA SUITE
Les hommes éclairés doivent s'efforcer de contenir l'ambition de l'État moderne. Le devoir de tous ceux qu'anime la volonté du bien-être général et en particulier des défenseurs de l'économie politique est d'agir, d'écrire, de parler pour ne jamais permettre à l'État de s'adjuger aux dépens de l'activité privée de nouvelles sphères d'action.