Chronique (Journal des économistes, avril 1883)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’avril 1883, le fonctionnement des sociétés de secours de mutuels et des caisses de retraites subventionnées, le développement du socialisme d’État en Angleterre, les évolutions du tarif des douanes aux États-Unis et en Espagne, et la nouvelle loi sur la spéculation financière.

Chronique (Journal des économistes, février 1883)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de février 1883, la réglementation de l’émigration italienne, un nouvel impôt sur les transactions financières en Allemagne, la lutte contre l’anarchisme et l’Association internationale des travailleurs, et l’observation obligatoire du dimanche aux États-Unis.

La responsabilité des accidents du travail

Dans cet article, Gustave de Molinari étudie les propositions discutées alors à la chambre des députés concernant la responsabilité des accidents du travail. Jusqu’alors, l’ouvrier trouvait dans le Code (article 1382) un recours contre les accidents dont il était victime et dont on pouvait prouver la responsabilité de l’industriel ; et pour compenser le risque pris, il pouvait compter dans les industries réputées dangereuses sur des salaires sur-haussés. La loi en discussion, copiant servilement le modèle allemand, veut renverser tout cela, et placer, devant l’État assureur obligatoire, l’industriel en position de coupable systématique — au risque de transformer l’ouvrier en pupille, et l’État en maître. Dangereuse dans ses résultats, cette loi a même, dit Molinari, des incohérences terribles et honteuses, comme d’inciter au célibat par un déséquilibre des primes.

Chronique (Journal des économistes, mars 1883)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de mars 1883, le développement du socialisme et du communisme, les tensions entre Arabes et Français en Algérie, la décentralisation, et la réforme du tarif des douanes aux États-Unis.

Chronique (Journal des économistes, décembre 1892)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de décembre 1892, les disputes entre le socialisme révolutionnaire et le socialisme réformateur, l’affaire de Panama, l’antisémitisme en Russie, et le système colonial français.

Chronique (Journal des économistes, août 1887)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’août 1887, le développement du protectionnisme à travers le monde, le fléau de l’alcoolisme, la colonisation en Indochine, et l’hygiène sur les navires.

Chronique (Journal des économistes, mars 1894)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme, dans cette livraison de mars 1894, les effets du protectionnisme, la souffrance des viticulteurs, une loi anglaise sur les accidents de travail, et le soutien public aux porteurs de dettes publiques étrangères.

Le problème de la dépopulation

Dans cet article qu’il consacre à la toute fin de sa vie à la question très débattue alors de la baisse de la natalité française, Gustave de Molinari prend le contre-pied des analyses habituelles des hommes politiques. Si la France connaît un problème de dépopulation, explique-t-il, c’est avant tout à cause de l’État, qui par ses lois sur le travail, sur l’éducation obligatoire, et sur le service militaire — sans parler même de ses impôts très lourds —, a rendu les naissances si coûteuses et si peu profitables. La solution, par conséquent, n’est pas à trouver dans un système fiscal ou légal qui favorise les pères de familles nombreuses : il est dans la modestie aux finances publiques et dans la liberté la plus complète donnée aux individus.

Chronique (Journal des économistes, 1888)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme, dans cette livraison de juin 1888, le protectionnisme aux États-Unis, le travail des femmes, la réforme du droit pénal, et bien d’autres sujets.

De la propriété littéraire et de la contrefaçon belge

Dans cet article publié en 1852, Gustave de Molinari poursuit sa campagne en faveur de la propriété littéraire, engagée plusieurs années auparavant. Pour lui, la propriété d’un auteur ou d’un artiste sur son œuvre est une véritable propriété, que la loi doit garantir contre les copies faites à son insu. Il plaide donc pour la fin de la contrefaçon internationale mais aussi pour la suppression des bornes fixées en nombre d’années après la mort d’un auteur, pour que la propriété littéraire devienne ce qu’elle doit être dans une société évoluée : une propriété pleine et entière, respectée et protégée.

Le régime civilisateur de l’Indo-Chine

Partisan de la colonisation dans sa jeunesse, Gustave de Molinari est resté toute sa vie intéressé par ce qui était présenté comme l’introduction de la civilisation chez les peuples arriérés. Sceptique d’emblée à l’idée d’une colonisation par l’État, il a vu, au long de sa longue carrière, les effets désastreux du colonialisme, comme ici en Indochine (Vietnam), où les impôts et les fonctionnaires foisonnent, livrant ce pays conquis à un véritable pillage.

Le negro problem aux États-Unis 

Après avoir accueilli quelques années auparavant une contribution sur la même question, le Journal des Économistes traite à nouveau, en 1897, du problème des Noirs aux États-Unis, cette fois par la plume de son rédacteur en chef, Gustave de Molinari. Celui-ci ne partage pas les sentiments des agitateurs américains, aveuglés, dit-il, par leur préjugé de couleur. Il constate toutefois comme eux que la population noire aux États-Unis est tombée dans une déchéance morale et économique après l’émancipation. Comme solution, Molinari repousse les mesures d’oppression ou d’éviction : il souhaiterait plutôt que le Noir, trop jeune encore pour la liberté, soit protégé par une forme de tutelle.

Sur les lavoirs publics subventionnés

« Si l’État intervient pour créer ou pour subventionner des établissements de bains et des lavoirs publics, voici ce qui arrivera infailliblement : en butte à cette concurrence nouvelle, l’industrie privée ira sans cesse déclinant ; à mesure que les établissements subventionnés se multiplieront, on verra se fermer les établissements libres. L’État finira nécessairement par devenir le seul laveur et le seul baigneur de France. Or, comme l’État n’est mû dans cette affaire que par un louable désir de philanthropie, comme son intention est de laver et de baigner à perte, il sera obligé de demander aux contribuables de combler le déficit de ses établissements de bains et de ses lavoirs. En d’autres termes, on prendra sur la nourriture, le vêtement, le logement de tous les contribuables les moyens de laver et de baigner, à moitié prix ou gratis, une partie de la population. Est-ce là une philanthropie bien intelligente ? Que feraient de plus les communistes ? »

Lettres sur les États-Unis et le Canada (1876)

En 1876, l’un des plus grands représentants du libéralisme français débarque en Amérique (une fois le contrôle sanitaire et la douane passés), avide de découvrir ce pays de liberté, tant vanté. Soit différence de mœurs, soit acculturation trop lente, Gustave de Molinari accomplit un voyage rempli de surprises, qu’il transcrit avec honnêteté et naïveté. La difficile cohabitation des races, surtout, occupe son esprit, et la ségrégation raciale lui rappelle les luttes sanglantes, en Europe, entre catholiques et protestants. « J’ai quitté l’intolérance dans l’ancien monde, note-t-il, je la retrouve dans le nouveau. »

Les dangers du droit à l’hôpital

Cet article de Gustave de Molinari, publié il y a 170 ans jour pour jour, et qu’on retrouvera bientôt au volume 8 de ses Œuvres complètes, illustre les répugnances que les grands libéraux du XIXe siècle avaient à l’endroit de la santé gratuite, et quels étaient leurs arguments pour s'y opposer.