Benjamin Constant – Mélanges de littérature et de politique

Rassemblés à la toute fin de sa vie, les Mélanges de littérature et de politique de Benjamin Constant se présentent comme un testament politique. « J’ai défendu quarante ans le même principe », commente-t-il en ouverture, « liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique et par liberté, j’entends le triomphe de l’individualité, tant sur l’autorité qui voudrait gouverner par le despotisme, que sur les masses qui réclament le droit d’asservir la minorité à la majorité… Tout ce qui ne trouble pas l’ordre, tout ce qui n’est qu’intérieur, comme l’opinion ; tout ce qui, dans la manifestation de l’opinion, ne nuit pas à autrui, soit en provoquant des violences matérielles, soit en s’opposant à une manifestation contraire ; tout ce qui, en fait d’industrie, laisse l’industrie rivale s’exercer librement, est individuel, et ne saurait être légitimement soumis au pouvoir social. »

Ce livre orchestrait aussi, discrètement, un passage de relai avec la génération de libéraux qui était sur le point d’advenir, et qui, à l’image d’Alexis de Tocqueville, reprendrait les thèmes que Constant chérissait.


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