Est-il de l’essence du suffrage universel de développer le socialisme ?

En 1874, la Société d’économie politique se penche sur la question suivante : est-il de l’essence du suffrage universel de développer le socialisme ? Malgré les désastres de la Commune de Paris, l’enthousiasme est assez partagé. Loin des sombres pressentiments de Tocqueville, les libéraux présents à cette réunion, comme Joseph Garnier, Louis Wolowski, Maurice Block ou Léonce de Lavergne, considèrent que le suffrage universel n’est pas une menace pour les libertés : avec l’éducation largement répandue et la propriété mise entre les mains du plus grand nombre, le socialisme sera empêché, plutôt que poussé par la démocratie.

Chronique (Journal des économistes, juillet 1906)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juillet 1906, la contagion du protectionnisme en Espagne et en Suisse, l’augmentation constante des dépenses publiques en France, l’impôt proportionnel et la taxation du capital, et enfin la législation sociale repoussée par les syndicats.

Chronique (Journal des économistes, décembre 1906)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de décembre 1906, la baisse de la natalité en France, la privatisation souhaitable de la téléphonie, les persécutions des Japonais aux États-Unis, et la proscription de l’opium en Chine.

Les libéraux français et la question de l’avortement

Dictionnaire de la tradition libérale française, par Benoît Malbranque. — Extrait du premier volume, en préparation. Article ‘Avortement’. — « Il est indispensable, pour l’honneur de la société moderne et le salut de la France », écrivait par exemple Paul Leroy-Beaulieu en 1913, « de châtier méthodiquement et efficacement l’avortement au moins autant qu’on châtie soit le vol, soit les coups et blessures. »

Chronique (Journal des économistes, août 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’août 1899, les charges humaines et financières de la paix armée en Europe, l’insuffisance du budget de la police, et les effets désastreux du protectionnisme et du socialisme d’État.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 3 sur 3)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Chronique (Journal des économistes, juin 1901)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juin 1901, le sens et la portée du développement du socialisme d’État en France, un hommage rendu à la mémoire de Frédéric Bastiat, l’union douanière des pays scandinaves, et les atrocités commises en Chine par les nations soi-disant civilisées.

De la société conjugale (Partie 3 sur 3), par Louis Wolowski

Dans la suite de son étude sur la mariage et le divorce, Louis Wolowski étudie particulièrement les conditions de la répudiation des époux à l’époque de la Rome ancienne. Il souligne que l’immuabilité du mariage fut longtemps un dogme accepté, et que l’introduction du divorce fut fatal pour les mœurs et la stabilité de la société. Tout concourt, d’après lui, à prouver qu’une société libre doit être fondée sur des mariages irrévocables.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 2 sur 3)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Chronique (Journal des économistes, octobre 1908)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’octobre 1908, les vœux pacifistes de Frédéric Passy, le monopole de l’État sur le téléphone, le développement de la social-démocratie allemande, et l’affaiblissement du sens moral des ouvriers conséquence des lois prétendument sociales.

Monopole des agents de change. Réglementation des professions d’avocat, de médecin, de professeur

Pour les libéraux, les professions dites libérales paraissent souvent bien mal porter leur nom, car rares sont celles qui sont davantage réglementées. En 1859, la Société d’économie politique mettait en discussion le monopole des agents de change et la réglementation du métier d’avocat, de médecin, de professeur. Quoique dans l’ensemble les orateurs se prononcent en faveur d’une liberté générale du travail, l’unanimité ne fut pas trouvée : Louis Wolowski, par exemple, tient encore à la réglementation, car elle est d’après lui, dans ces cas très particuliers, un rempart utile contre la fraude.

Chronique (Journal des économistes, octobre 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’octobre 1899, l’accroissement des dépenses et de la dette en France, les syndicats et les grèves, la guerre des Boers, et le ralentissement de la population dans les pays civilisés.

L’hygiénisme et les vins

Dans Le Siècle, en 1895, Yves Guyot poursuit sa croisade contre les hygiénistes, qu’il accuse de vouloir proscrire des habitudes alimentaires sans preuve suffisante. Sur le vin, leurs revirements et la faiblesse de leurs raisonnements sont comiques. Ils n’iraient pas moins qu’à en proscrire tout à fait la consommation, si on les laissait maître d’en décider. Ce qu’il faut cultiver avant tout chez les individus, conclut-il, c’est la méfiance devant la science médicale, surtout officielle.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 1 sur 3)

n 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

De la société conjugale (Partie 2 sur 3), par Louis Wolowski

Dans la première partie de son étude, dont nous avons donné précédemment la longue introduction, Louis Wolowski étudie la nature du mariage dans la société romaine. Il établit que sa définition y fut dans un premier temps très ferme, et que le relâchement des mœurs et des lois précipita ensuite la chute de la République. Cet exemple lui permet de documenter sa thèse générale, que le mariage indissoluble est la seule loi qui respecte à la fois la dignité de la femme et les nécessités d’une société civilisée. 

Chronique (Journal des économistes, juillet 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison de juillet 1899, l’ouverture de la profession d’avocat aux femmes, l’antisémitisme en Algérie, les colonies anglaises, la création d’une banque d’État en Suisse, et les atrocités des Américains en guerre aux îles Philippines.

Y a-t-il lieu de rétablir les tours pour les enfants abandonnés ? (Société d’économie politique, 1877)

À la Société d’économie politique, le docteur Brochard est appelé à exposer ses convictions en faveur du rétablissement des tours, ces endroits où les mères pouvaient abandonner légalement leur enfant à la charité publique. Mais Frédéric Passy et Joseph Garnier ne sont pas convaincus par son exposé. D’après eux, les tours détruisent la responsabilité individuelle et provoquent plus de mal que de bien. Leur mérite supposé, de diminuer infanticides et avortements, n’est pas prouvé. Il faut les laisser fermés, et chercher des solutions du côté de la reconnaissance de la paternité.

Chronique (Journal des économistes, avril 1899)

Chaque mois, entre  1881 et 1909, Gustave de Molinari a publié une chronique politique et économique dans le Journal des économistes, commentant l’actualité française et internationale sous un angle résolument libéral. Au programme notamment, dans cette livraison d’avril 1899, le partage de l’Afrique entre la France et l’Angleterre, le mouvement des trusts aux États-Unis et sa cause, le ralliement des élites anglaises au pacifisme, et les efforts de russification de la Finlande.

De la société conjugale (Partie 1 sur 3), par Louis Wolowski

Dans un long mémoire lu en 1846 à l’Académie des sciences morales et politiques, Louis Wolowski défend l’indissolubilité du mariage contre les partisans de la liberté du divorce. Dans les sociétés primitives, dit-il, la femme est assujettie ; peu à peu elle s’est émancipée et a obtenu des droits et des protections. « Le terme suprême du progrès », écrit-il, « c’est la perpétuité du lien conjugal, seul d’accord avec la dignité de la femme, le bon ordre de la famille et l’intérêt social ».