De l’enseignement de l’économie politique en France (A. Blaise)

Adolphe-Gustave Blaise (des Vosges), De l’enseignement de l’économie politique en France. Ouverture des cours du Conservatoire des Arts et Métiers (Journal des économistes, décembre 1842)


DE L’ENSEIGNEMENT DE L’ÉCONOMIE POLITIQUE EN FRANCE

Ouverture des Cours du Conservatoire des Arts et Métiers

La science économique, celle qui intervient le plus souvent dans les actions des hommes et dans les rapports des peuples, celle qui, dans une société vouée au travail comme la nôtre, devrait être familière à tous ceux qui travaillent, ne possède en France que deux chaires, toutes deux placées à Paris[1], et qui ne peuvent avoir plus de 1 500 auditeurs, soit un élève pour 23 000 habitants.

Maintes fois l’insuffisance de cet enseignement a été signalée, maintes fois les dommages qui pouvaient résulter de cette ignorance à peu près générale des éléments d’une science dont les applications sont de tous les instants et de toutes les positions ont été indiqués ; jamais il n’a été pris de dispositions pour prévenir le mal. Vainement a-t-on montré quelles garanties l’ordre et la société trouveraient dans la vulgarisation d’une science qui donne la raison des crises commerciales, qui démontre comment les coalitions et les émeutes d’ouvriers les prolongent et les aggravent au lieu d’y mettre un terme. L’ordre et la société ont été privés du secours de ce puissant auxiliaire, et quand ils ont été exposés aux effets des instigations de la misère et de l’ignorance, ils ont dû se défendre par la force quand ils auraient pu le faire par la raison.

Un fait récent vient de mettre dans tout son jour les inconvénients et les dangers de la parcimonie avec laquelle il a été pourvu jusqu’ici à l’enseignement des vérités économiques. Le gouvernement ayant pris l’initiative de négociations commerciales avec la Belgique, les avait amenées au point de les formuler en un traité d’alliance commerciale, lorsqu’il s’est vu tout à coup assailli de plaintes si bruyantes, de réclamations si vives, qu’il s’est trouvé dans l’obligation d’abandonner son projet, conçu dans des vues d’utilité générale, parce qu’il donnait de l’ombrage à quelques intérêts particuliers. Très certainement, des résistances aussi graves ne se fussent pas produites, elles n’auraient pas trouvé autant d’écho, si des notions plus justes sur les effets de la liberté des échanges, sur la manière dont se soldent en définitive les importations, eussent été répandues dans l’opinion publique par un enseignement économique plus général et mieux réparti.

L’influence exercée, dans cette circonstance, sur les déterminations administratives par l’intervention extra-légale des intérêts, a porté une grave atteinte à la liberté d’action d’un des grands pouvoirs de l’État, qui doit sentir maintenant à quels dangers l’absence de lumières et d’instruction expose la chose publique, et qui tirera sans doute de la pénible épreuve qu’il vient de traverser la leçon qu’elle contient : la nécessité d’éclairer l’opinion par la vulgarisation des principes économiques.

Cette vulgarisation est le seul moyen de débarrasser l’avenir des entraves qui viennent de gêner la marche de l’administration ; nous n’en voulons d’autre preuve que la différence qui existe entre les discussions dont l’alliance commerciale avec la Belgique vient d’être l’objet, et celles qui s’élevèrent il y a huit ans à l’occasion de l’enquête commerciale. À cette époque, on ne se bornait pas à repousser la révision des tarifs que le gouvernement se proposait d’entreprendre, on niait les principes ; on soutenait que l’industrie française ne pouvait vivre sans le monopole du marché intérieur ; que, née à l’ombre des prohibitions, elle ne pouvait se passer de leur appui tutélaire. Ce langage n’est plus celui que l’on tient aujourd’hui : on admet ce que l’on a combattu, on accepte les principes, et l’on ne diffère plus que sur l’application. Nous avons lu avec soin tout ce qui a été publié sur l’alliance belge, et nous avons observé que les adversaires les plus prononcés de cette mesure portaient toujours la discussion sur le terrain de l’opportunité, et s’attachaient à démontrer, ce que personne ne leur contestait, l’impossibilité de la suppression immédiate des lignes de douanes entre la Belgique et la France. Cette concession est immense, car elle admet la conclusion d’un traité qui, arrêtant l’époque où l’union devrait être absolue, marquerait les réductions graduelles que devraient subir les tarifs jusqu’au moment, fixé d’avance, où ils disparaîtraient complètement ; or, c’est précisément là ce que voulait le gouvernement, ce que demandent les économistes.

Tels sont les progrès de l’opinion depuis huit ans. La science a lieu de s’en applaudir, car c’est à elle qu’ils sont dus ; c’est aux vives lumières parties des deux chaires qu’elle possède que se sont éclairés les esprits, et les erreurs qui ont subsisté n’existeraient probablement pas, si l’enseignement eût été plus ancien et surtout plus répandu.

On concevra facilement ce que l’ouverture des cours du Conservatoire des Arts et Métiers, au milieu de ces circonstances, a eu cette année d’importance et d’attrait[2]. On savait à l’avance que M. Blanqui, après avoir étudié, les années précédentes, les applications de la science économique à la production industrielle et agricole, s’occuperait cet hiver du commerce et des lois qui le régissent, qui ralentissent ou qui favorisent ses opérations. C’était ajouter à l’intérêt ordinaire du cours un intérêt plus vif encore, et faire du discours d’ouverture une véritable solennité scientifique.

  1. Blanqui a été, comme toujours, à la hauteur des difficultés de la situation. Il a exposé franchement son sujet, sans reculer devant les applications que l’on pourrait faire de ses paroles.

« L’économie politique, a-t-il dit, tend à passer de plus en plus du domaine de la science dans celui de l’application ; son étude devient de première nécessité, car elle seule donne le moyen de prévoir un avenir qui sera le nôtre, et le temps de préparer les moyens de transition sans lesquels de rudes froissements sont à craindre. Il y a longtemps que les maîtres de la science ont annoncé que la liberté des échanges était la véritable loi des rapports entre les peuples : le moment de la réalisation est venu ; c’est celui où nous sommes. Le projet d’alliance avec la Belgique n’était pas une conception hâtive ; il était commandé par une saine politique, par une juste appréciation des faits contemporains. Il faudra y revenir, sans retrouver peut-être tout ce que l’on aura perdu pendant l’ajournement.

« C’est surtout pour les nations qui marchent comme la nôtre dans les voies de l’industrie manufacturière que la liberté du commerce, que les alliances avec les autres peuples sont commandées par la nécessité. L’emploi des machines a pour conséquence inévitable le développement de la production sur une échelle toujours plus large. Il ressemble à une chaudière pleine de vapeur : si vous n’ouvrez pas d’issue, vous aurez une explosion ; si vous n’assurez pas de débouchés à vos produits, vous aurez de l’encombrement, des crises, des faillites, des fermetures d’ateliers, des ouvriers sans ouvrage, de la misère et des troubles. Repousser une alliance commerciale quand on est dans cette position, c’est plus qu’une imprudence, c’est fermer la soupape de sûreté au lieu de l’ouvrir, c’est hâter l’explosion et la crise.

« Commandées aux nations industrielles comme exutoires indispensables de leur production exubérante, comme moyens de prévenir le développement des plantes parasites qui étouffent le bon grain, des industries artificielles qui ne vivent que des aumônes de la protection et tuent les industries vraiment nationales, la liberté du commerce et les vastes relations extérieures qu’elle comporte ne sont pas moins nécessaires aux peuples qui ont comme nous des prétentions à la puissance et à l’influence politiques. Or, cette puissance, cette influence n’appartiennent aujourd’hui qu’aux nations riches, qui ont une marine nombreuse et exercée, c’est-à-dire aux nations commerçantes ; car il n’y a ni richesses ni marine sans commerce, sans commerce extérieur surtout. Venise, Gènes, les villes hanséatiques, ont été puissantes par la marine et par le commerce extérieur ; la Hollande a balancé la fortune de la France quand elle avait une marine et que nous n’en avions pas ; l’administration de Colbert a rendu la puissance à la France, elle lui a donné la force de supporter tous ses revers en lui créant une marine et un commerce extérieur ; l’Espagne, le Portugal, autrefois si florissants, ont perdu leur importance politique depuis qu’ils ont perdu leur commerce et leur marine.

« De quoi s’agit-il d’ailleurs ? De changer tout ce qui existe ? De bouleverser des existences ? Nullement. Personne ne songe à ces invasions soudaines de produits étrangers, qui seraient de la barbarie ; on ne demande qu’une application plus large d’un principe déjà reconnu, celui de la division du travail entre les peuples comme entre les hommes. Ce principe n’est nouveau ni comme théorie ni comme pratique. Tout le monde trouverait ridicule une tentative qui aurait pour objet d’acclimater en France la production du coton, du café ou des épices, et l’on trouve plus simple et plus économique de les faire venir de l’Amérique ou de l’Asie : les partisans de la liberté du commerce ne veulent pas autre chose que l’extension de cet usage. Laisser faire à chaque peuple ce qu’il fait le mieux et à meilleur marché, et se fier à la concurrence pour reconnaître cette supériorité. Étendre aux lignes fictives qui séparent les nations, la réforme qui a fait disparaître les lignes qui séparaient autrefois les diverses provinces de la France, en leur appliquant à toutes les mêmes conditions économiques, les mêmes charges et les mêmes impôts : les économistes n’ont jamais demandé plus, et ils l’obtiendront. »

Convaincu de l’imminence du danger qui menace la France si elle ne sait pas se préparera l’avenir qu’il prévoit, M. Blanqui a développé cette thèse de la nécessité des alliances commerciales et des débouchés extérieurs avec une chaleur qui ajoutait encore à la force et à la logique de son argumentation. Il ne s’est pas borné d’ailleurs à signaler cette voie nouvelle à notre activité ; il a indiqué ce qui nous manquait et ce que nous devions acquérir pour la parcourir avec succès : à nos commerçants, à nos armateurs, des capitaux, mais surtout des connaissances spéciales sur l’état des marchés étrangers, sur la nature de leurs besoins, sur les goûts des consommateurs et la manière de les satisfaire ; à notre administration, un plus fréquent appel aux lumières de la science, un zèle plus actif pour le renouvellement de traités de commerce qui remontent au moins à vingt-cinq ans, et la plupart à quarante et même au-delà. L’étude de tous les marchés extérieurs, de tous nos traités de commerce, de ce qu’ils sont et de ce qu’ils devraient être, formera l’objet du cours de cette année. Il y a de quoi le remplir et en faire un livre de haute utilité.

Le lendemain du jour où M. Blanqui ouvrait son cours, M. Wolowski commençait le sien. Nous avons déjà dit l’année dernière combien nous semblait heureuse la pensée qu’avait eue M. Cunin-Gridaine de créer au Conservatoire un cours de législation industrielle, de placer ainsi la pratique à côté de la théorie. Confié à M. Wolowski, ce cours a déjà rendu des services réels en faisant connaître, comprendre surtout, une foule de dispositions légales relatives à l’exercice du travail, qui prouvent que la France n’est pas aussi complètement dépourvue d’organisation qu’on s’est plu à le dire.

Trop de rapports existent entre le droit industriel et l’économie politique pour que, dans leur enseignement, ces deux sciences n’aient pas souvent des points de contact, des principes communs sur lesquels il est essentiel que les professeurs soient d’accord. Sous ce rapport, une harmonie parfaite unit M. Blanqui et M. Wolowski. Économiste non moins instruit que légiste érudit, ce dernier a pris pour système de rappeler les principes économiques qui doivent servir de base aux lois qui régissent le travail, avant d’entrer dans l’étude détaillée de ces lois. Cette exposition lui sert comme d’un critérium au moyen duquel il juge les qualités et les défauts des actes qu’il examine, apprécie les résultats qu’ils ont produits, et indique les améliorations qu’ils peuvent recevoir.

Dans la première année de son cours, M. Wolowski a étudié la législation industrielle de la France en ce qui concerne les brevets d’invention, les marques de fabrique, les rapports des entrepreneurs d’industrie et des négociants et marchands entre eux et avec leurs ouvriers et commis, les contrats d’apprentissage, les avances, les livrets, les prud’hommes, etc. Après ce cours, il a fait en Allemagne un voyage d’étude dans lequel il a recueilli, sur la législation industrielle d’outre-Meuse et Rhin, les observations les plus curieuses, qui lui ont permis de faire au retour un cours de législation comparée absolument nouveau en France et des plus instructifs. Cette année, il va reprendre, depuis les Institutions de saint Louis, ou plus exactement depuis le Registre des métiers et marchandises de la ville de Paris, tenu par Étienne Boileau, prévôt des marchands, toutes les lois qui ont régi le travail en France. — Sa leçon d’ouverture nous a paru digne en tout point de figurer dans les collections de l’Académie des sciences morales ou dans celles de la classe des Inscriptions ; c’est une esquisse remarquable du tableau dont il doit dessiner plus tard chaque partie en détail. Nous regrettons de ne pouvoir en reproduire ici quelques fragments ; nos lecteurs y auraient trouvé des vues tout à fait neuves sur la lutte engagée pendant plusieurs siècles entre la couronne, représentant le principe de l’unité française, et les corporations de métiers, qui visaient au monopole de l’industrie comme récompense du concours qu’elles avaient prêté à la royauté dans ses combats avec les grands vassaux. Le fameux édit de 1581-83[3], qui déclare le droit de travailler domanial et royal, et qui a fourni le sujet de tant de déclamations depuis Forbonnais jusqu’à nos jours, est pour M. Wolowski la preuve des intentions bienveillantes de la royauté à l’égard des travailleurs. Suivant lui, c’était en opposition avec les prétentions des corps de métiers que Henri III réclamait comme domaniale la permission de travailler ; c’était afin de pouvoir l’accorder à d’autres qu’aux maîtres institués, d’en augmenter le nombre suivant les besoins de la consommation, ce qui se faisait par vente de lettres de maîtrise, ou par don gracieux en récompense de quelque belle action, de quelque découverte.

La royauté avait vaincu la résistance des corporations, lorsque la Révolution vint briser d’un même coup ce que les titulaires de maîtrises avaient pu conserver de prétentions à exercer seuls leur industrie, et le droit que la couronne s’était attribué de battre monnaie par la création de nouveaux maîtres de métier, ou par la seule menace d’en créer.

Nous ne suivrons pas davantage M. Wolowski dans ce travail historique, qui demande à être lu en entier ; il donne un vif désir de suivre tout son cours, que nous l’engageons à publier, et qui contiendra, suivant ce qu’il a annoncé, non seulement l’étude des lois qui ont constitué l’ancienne organisation du travail en France, mais encore celle de toutes les lois qui, comme les tarifs de douanes, ont influé sur la marche et la prospérité du travail et du commerce national. Sous ce rapport, l’administration de Sully, celle de Richelieu, sont pleines d’enseignements d’un haut intérêt. C’est à ces hommes d’État illustres qu’il faut restituer l’honneur des grandes idées de liberté commerciale attribuées à l’Angleterre et à la Hollande, et qui sont originaires de la France.

Cette étude historique de nos lois de douanes, combinée avec l’examen de nos traités de commerce, auquel M. Blanqui doit se livrer cet hiver, fait de l’enseignement du Conservatoire, dans les circonstances présentes, une belle et utile campagne pour la science de l’économie politique. Nous sommes convaincu qu’elle produira de bons fruits, nonobstant les efforts de ceux qui voudraient la rendre stérile.

C’est à regret que nous comptons dans ce nombre quelques-uns des professeurs du Conservatoire, qui, sortant parfois du cercle de leurs attributions scientifiques, font dans le domaine de l’économie politique des incursions fâcheuses, et soutiennent des doctrines contraires à celles qui sont enseignées dans les cours spéciaux. C’est là un vice d’organisation intérieure, un antagonisme on ne peut plus déplorable, et auquel on ne saurait trop se hâter de porter remède.

Sans parler de la considération due aux professeurs, de l’autorité spéciale qu’ils doivent exercer sur leur auditoire, et qui deviennent nulles par suite de ce désaccord, on se demande quels services ils peuvent rendre, quelle certitude scientifique ils peuvent faire naître et développer dans les esprits de leurs élèves, si les mêmes lois, les mêmes propositions sont tour à tour énoncées par chacun d’eux comme des vérités et comme des erreurs, comme un but à atteindre et comme un écueil à éviter ? Évidemment, ce sont les ténèbres de l’incertitude qui sortiront de ce chaos, au lieu des lumières de la science que l’on venait chercher.

Peut-être est-il difficile de maintenir d’une manière rigoureuse chacun des cours du Conservatoire dans une étroite spécialité ; peut-être même est-ce un bien que tous se prêtent un mutuel appui ; mais c’est à la condition que tous reposeront sur les mêmes bases, auront un même commencement et une même fin. Il en est ainsi pour les cours d’économie politique et de législation industrielle, pourquoi n’en serait-il pas de même pour les cours d’agriculture ? Si les professeurs qui en sont chargés croient devoir sortir de leur domaine pour entrer sur celui de leurs collègues, que du moins ils y marchent du même pas et dans les mêmes voies ; qu’ils ne vantent pas, par exemple, les bienfaits de la prohibition, qu’ils ne réclament pas de tarifs élevés, dans la même chaire où les deux professeurs d’économie politique et de législation industrielle démontrent, avec tous les maîtres de la science, les dangers des prohibitions, les inconvénients des tarifs élevés.

Agir ainsi, c’est méconnaître la haute pensée politique qui a créé un collège industriel au Conservatoire ; c’est rendre inutiles les sacrifices imposés aux contribuables pour la réalisation de cette pensée.

On ne peut contraindre les professeurs d’agriculture à adopter les opinions économiques de MM. Blanqui, Michel Chevalier[4], Wolowski ; mais on peut leur demander de garder le silence quand ils diffèrent d’avis sur des questions qui ne rentrent pas nécessairement dans le programme de leurs cours. C’est au conseil des professeurs à obtenir cette concession ; à son défaut, ce serait au gouvernement, qui nomme les professeurs et fixe leurs attributions, à donner des ordres en conséquence.

Ad. BLAISE (des Vosges).

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[1] Au Conservatoire des Arts et Métiers et au Collège de France.

[2] Nos lecteurs savent quelle affluence se porte depuis dix ans aux cours du Conservatoire ; nous n’avons donc pas besoin de nous défendre du reproche de partialité en faveur des professeurs, qui sont en même temps nos collaborateurs ; la faveur constante d’un public éclairé prouve que les éloges que nous pouvons leur donner ne sont que de la justice.

[3] C’est à tort, suivant M. Wolowski, que Forbonnais a distingué deux édits de Henri III sous les dates de 1581 et 1583. C’est un seul acte, rendu en 1581, et enregistré seulement en 1583.

[4] Le cours de M. Michel Chevalier au Collège de France n’étant pas commencé, nous n’avons pu en parler dans cet article ; mais les doctrines bien connues de ce professeur sont celles d’Adam Smith et de J.-B. Say : nous avons donc le droit de le placer ici, avec les professeurs du Conservatoire, au rang des défenseurs de la liberté du commerce.

Aussitôt l’ouverture du cours du Collège de France, nous compléterons cet article sur l’enseignement de l’économie politique en France.

A propos de l'auteur

L’Institut Coppet est une association loi 1901, présidée par Mathieu Laine, dont la mission est de participer, par un travail pédagogique, éducatif, culturel et intellectuel, à la renaissance et à la réhabilitation de la tradition libérale française, et à la promotion des valeurs de liberté, de propriété, de responsabilité et de libre marché.

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