La Route de la Servitude, par Glenn Beck

Nous fêtons tristement cette année le vingtième anniversaire de la mort de Friedrich August Von Hayek.  Le seul économiste Autrichien à décrocher un prix Nobel d’économie (1974).  Ce dernier s’est fait connaître au grand public par un ouvrage, écrit dans les premières années de la décennie 40, en plein contexte de guerre mondiale. A ce moment là, le monde connaissait déjà le collectivisme totalitaire de la Russie soviétique, de l’Allemagne nazie ou encore de l’Italie fasciste.

L’image du capitalisme, de l’économie de marché tombe en disgrâce auprès des populations occidentales, au profit du communisme et de l’étatisme. Les Etats tentent de contrôler le capital, de contrôler l’économie, par peur d’une nouvelle crise économique. Car après tout, la crise de 29 n’était-elle pas la conséquence d’un « capitalisme sauvage » ? Ou du moins, c’est ce que l’on voulait bien croire.

Bien entendu, l’expérience allemande fut embarrassante. Certains pensèrent qu’ Hitler n’était simplement que la « mauvaise personne » mais que l’idée socialiste, alliée à la défense de la nation était bonne. Face à l’incompréhension d’une telle sympathie pour le collectivisme, Hayek écrivit donc La Route de la Servitude, pour mettre en garde l’Occident contre les dangers de la route qu’il empruntait, la route du collectivisme. L’ouvrage, à la grande surprise des éditeurs fut un succès. Hayek était inconnu à ce jour du grand public et pourtant les stocks s’épuisèrent. De nouvelles impressions durent être entreprises. Les traductions en langues étrangères se multiplièrent. Même de l’autre coté du rideau de fer, le livre circula sous le manteau, interdit sous peine de mort.

Le cœur de cet ouvrage est de dire que le capitalisme est le seul système compatible avec la dignité humaine, la prospérité et la liberté. Planifier l’économie, c’est vouloir planifier les hommes au moyen de contraintes, de réglementations qui finissent par éteindre la liberté individuelle. Non seulement la liberté s’éteint, mais la prospérité n’est jamais au rendez-vous.

Comme le dit si bien Glenn Beck dans cette vidéo : « Si ce livre a été interdit en Allemagne et en Union Soviétique, c’est qu’il y a une raison ».

Vidéo sous-titrée par Benoit Malbranque.

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