Administration et public

Dans cet article, Frédéric Passy expose les plaintes que le libéralisme et le bon sens ont à formuler envers l’incurie des administrations. À l’occasion du paiement d’un impôt ou de tout acte privé ou public, l’administration jette sur le citoyen des embuches, des formalités et des tracasseries. Le temps perdu, l’argent perdu par le quidam ne sont pas précieux pour elle, semble-t-il ; pour les défendre, il est nécessaire que des défenseurs du public se prononcent contre ces envahissements.

Du recrutement et de l’avancement des fonctionnaires publics

Si l’on cherchait en théorie le système le mieux fait pour ralentir la marche d’un service et donner les plus médiocres résultats, il est probable qu’on s’arrêterait à l’inamovibilité des employés et à leur progression par ancienneté : car rien ne dégoûte plus de faire des progrès, que l’absence de récompense, et rien ne protège plus des errements, que l’invulnérabilité érigée en système. — En soulignant ces maux en 1874, Jean-Gustave Courcelle-Seneuil continue sa charge contre le nouveau « mandarinat » et expose ses propositions de réforme.