L’économie politique et le socialisme

Dans l’introduction de son cours au Collège de France, en février 1849, Michel Chevalier examine les reproches adressés par les diverses sectes socialistes de l’époque aux principes de l’économie politique. Il justifie l’importance que les économistes accordent au mobile de l’intérêt personnel, défend le rôle économique et social du capital et du capitaliste, précise les bienfaits de la concurrence, et examine les propositions que font les économistes en faveur du progrès social.

L’enseignement des langues étrangères (1876)

« Un des caractères les plus manifestes des peuples modernes est le penchant qui les porte les uns vers les autres. Leurs intérêts commerciaux se confondent de plus en plus. On se visite et on s’apprécie chaque jour davantage. On voyage cent fois plus qu’il y a un siècle. Les chemins de fer, les paquebots à vapeur et le télégraphe électrique rendent les rapports de plus en plus faciles et commodes. On fait le tour du monde en quatre-vingts jours, ainsi que vous le dit tous les matins l’affiche des théâtres. La séparation résultant de ce qu’un grand nombre de personnes, même parmi les classes instruites, ne parlent que leur langue nationale, fait obstacle à un courant qu’on ne saurait trop encourager et entretenir. C’est une barrière qu’il est indispensable d’écarter. »
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Paul Leroy-Beaulieu et le dégoût pour la politique, d’après sa correspondance inédite

Mêlé aux luttes politiques locales et nationales, du fait de l’ascendant que sa jeune carrière académique brillante lui avait fait prendre, Paul Leroy-Beaulieu ne tarda pas à déchanter. Élection après élection, séance publique après séance publique, il traçait un portait noir de la vie politique et de ses acteurs. « Très sérieusement, concluait-il avec pessimisme, je crois qu’il n’y a rien à faire en politique et que le mieux serait de rompre tout à fait avec cette affreuse besogne. La France est un pays perdu. »