Tout savoir sur les lecteurs d’ebooks

Par Fabrice Copeau

Il y a deux technologies qui à ce jour permettent de lire des ouvrages, celle, classique, des écrans LCD, et celle de l’encre numérique.

Les écrans LCD, qu’il s’agisse d’un fixe, d’un portable, d’un smartphone ou d’une tablette, présentent l’inconvénient d’émettre des rayonnements et un scintillement permanents. On dit qu’il est impossible de lire plus d’une heure sans avoir les yeux qui fatiguent. C’est la raison principale pour laquelle il faut éviter les iPads ou équivalent.

L’autre technologie, celle de l’e-ink, c’est un peu l’ardoise magique version électronique ; l’écran est inerte, excepté lorsqu’on change de page, ce qui envoie un flash qui colle l’encre électronique. Et rien ne se passe entre deux rafraîchissements de pages. Il n’y a pas de scintillement, pas plus que de consommation énergétique. Ce qui au départ est un peu troublant, puisque l’écran n’est jamais “éteint”, pas plus qu’il n’est “allumé”, puisque lorsqu’il affiche une image, est bien il n’est pas allumé.

Evidemment, l’autonomie des liseuses e-ink est incomparablement supérieure à celle des écrans LCD : disons que les meilleurs LCD, notamment ceux d’Apple (MacBook, iPad, …) tiennent 6 à 7 heures. Les écrans e-ink se rechargent une fois par mois à une fois tous les deux mois.

Parmi les liseuses e-ink, il existe 3 générations d’écran. La plus récente, e-ink Pearl, permet d’obtenir des caractères en presque noir sur un fond analogue à celui d’un papier journal, donc, disons, gris clair. Les générations précédentes offrent un fond gris moyen, gris-vert même, pas franchement agréable et trop sombre. Le FnacBook fait partie de cette 2e génération, à éviter.

Enfin, il faut savoir que les deux formats standards sont le 5″ et le 6″, et que le 6″ correspond, grosso modo, à un format livre de poche.

Il existe deux liseuses e-ink Pearl à ce jour, d’une part le Sony PRS-650 et d’autre part l’Amazon Kindle.

Avantages et inconvénients du Sony : un écran tactile résistif (au stylet, comme un Palm) qui permet d’annoter / souligner / surligner facilement. Parmi les inconvénients, l’absence de connexion wifi (il n’est relié au PC que par un câble, propriétaire je crois), et enfin le logiciel de gestion des ebooks, qui semble-t-il est rudimentaire.

Côté Kindle, l’écran n’est pas tactile, il y a un joystick qui permet de se déplacer dans le texte, de le surligner (c’est facile), de l’annoter (le Kindle a un clavier, et permet d’annoter bien mieux que la concurrence). Il a une connexion wifi pour acheter directement sur amazon.com (400 000 ouvrages, vendus aux environs de 15$, voire moins cher si on déclare être résident US), mais aussi pour naviguer sur internet (c’est n’est pas l’iPad, mais la navigation est aisée malgré tout).

Enfin, le prix du Kindle défie toute concurrence : tout dépend bien évidemment du taux de change du moment, mais pour donner un ordre d’idée, j’ai payé mon appareil (tout compris, Kindle + droits de douane + frais de transport + initialisation) moins de 130€, le tout livré en 48h depuis le Nevada !

Reste la question des pdf. D’une part, ce n’est pas la peine d’essayer de lire des pdf d’un format A4 ou supérieur. Zoomer / dézoomer en permanence montre bien que ce format n’est pas du tout fait pour lire sur ces appareils. Seul un format ebook (mobi, epub, prc, …) permet de modifier la taille des caractères. En revanche, on peut lire à peu près agréablement un bouquin scanné dans un format proche du A5.

Pour lire des pdf A4 voire au-delà (type le journal du jour), il faut se tourner vers des tablettes de 9 à 11″, type iPad, mais on retombe dans les travers des écrans LCD.

Excepté, donc, le Kindle DX, Kindle grand format, que je connais peu mais dont on trouvera les caractéristiques techniques sur le site d’Amazon.

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