Recension critique de Gérard Minart, Entrepreneur et esprit d’entreprise. L’avant-gardisme de Jean-Baptiste Say, L’Harmattan, décembre 2013, 178 pages, 18 euros
Après tout, la plupart [des courtiers] ne sont pas économistes, donc pourquoi comprendraient-ils le rôle important qu'ils jouent ou comment l'économie fonctionne au-delà de ce qui leur est nécessaire pour faire leur boulot de vendeurs ?
Monnaie, actifs financiers et comptabilité procèdent des règles de droit et de l’échange et, le cas échéant, des réglementations juridiques arbitraires.
Une propriété assurée, protégée, sécurisée est pour Jean-Baptiste Say « le premier fondement de l’ordre civil, et le premier stimulant de la production : c’est le chef-d’œuvre de la politique appliquée, ou pratique »
De la liberté de la presse est l’un des premiers et des plus méconnus écrits de Jean-Baptiste Say. Paru en 1789, il est significatif du progrès, en France, des idées de liberté. Il est aussi une contribution courageuse et bien sentie de celui qui devint plus tard le plus grand économiste libéral français.
Il ne faut pas confondre ce qui est condamnable moralement (les vices) avec ce qui est condamnable juridiquement (les crimes, comme les agressions contre les personnes ou leurs biens). Or, le moralisme de la censure ouvre nécessairement la voie au gouvernement des pensées, à l'interdiction du débat et à des demandes infinies de pénalisation.
Ce texte est une défense de la propriété comme un prolongement de soi. Nier la propriété c'est attaquer la nature même de la personne humaine. Le moi use de ce qui lui appartient, au même titre qu'il s'appartient soi-même
Louis Paul ABEILLE (1719-1807). Physiocrate toulousin établi en Bretagne. Auteur dévoué à la cause physiocratique, qui se consacra surtout à la question de la liberté du commerce des grains. Ardent partisan du ... LIRE LA SUITE