“Les contrôles des prix, des salaires ou des loyers peuvent bénéficier à certains individus ou groupes, mais pas à la société dans son ensemble ; en fin de compte, ces contrôles créent de la pénurie, du marché noir et une détérioration de la qualité et des services. Les repas gratuits, ça n’existe pas.”

L’information, l’action des participants au marché, sont harmonisés, organisés autour du système de prix, comme il a été expliqué précédemment. Quand l’Etat intervient, il  perturbe, distorde la structure relative des prix, et crée aussi des incitations perverses. Par exemple baisser légalement les loyers désincite les offreurs à mettre leurs maisons sur le marché, ou à en construire d’autres (la baisse des loyers diminue la rentabilité des projets). Le prix élevé indique aux participants au marché que l’offre est plus faible que la demande, intervenir sur le prix revient à s’occuper du symptôme plutôt que de la maladie. Et on se retrouve dans une situation où il devient plus dur de se loger, mais où ceux qui détiennent déjà un logement paient un loyer moindre. Cela profite à certains mais pas à la collectivité. Comme le disait avec humour Milton Friedman, si nous confions la gestion du sable du Sahara à une administration, nous ferions vite face à un problème de pénurie de sable !

Prohiber un produit, ou le taxer fortement n’élimine pas sa consommation mais l’entraine dans le marché noir, là où le droit ne s’applique plus, et où les personnes les plus fragiles y sont les victimes : les consommateurs de tabac, d’alcool, de drogues, les prostituées, etc. Pour les premiers produits, le marché noir est un marché opaque où la qualité devient aléatoire (pour ne pas dire médiocre), comme les cigarettes de contrefaçon, les drogues coupées avec des substances inconnues pour le consommateur etc. Pour les prostituées, elles sont exclues du droit et soumises à l’exploitation.

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Vidéos :

–          Free to choose, épisode 1 : le pouvoir du marché

–          Le salaire minimum nuit il aux employés ?

–          La question du gouvernement à travers les différentes écoles de pensée du libéralisme

Lectures :

–          Mises, l’action humain, 6ème partie : L’économie de marché entravée.

–          L’ellipse ou la loi des rendements fiscaux décroissants (1981) d’Arthur Laffer

–          L’État, la logique du pouvoir politique (1994), Anthony de Jasay

–          Vers une société sans Etat (1992) par David Friedman

Plan général

Introduction

1. Intérêt personnel

2. Croissance économique

3. Commerce

4. Concurrence

5. Coopération

6. Division du travail et avantages comparatifs

7. Dispersion du savoir

8. Perte et profit

9. Coût d’opportunité

10. Théorie des prix

11. Causalité

12. Incertitude

13. Économie du travail

14. Contrôles du gouvernement

15. Monnaie

16. Finances publiques