“Des tentatives délibérées pour déprécier la monnaie nationale, ou baisser artificiellement les taux d’intérêt, ou encore pour s’engager dans des politiques d’argent facile conduisent inévitablement à l’inflation, à des cycles prospérité/récession et aux crises économiques. C’est le marché, et non l’État, qui devrait régler la monnaie et le crédit.”

On a souvent eu tendance, et même encore aujourd’hui, à confondre monnaie et richesse. Adam Smith avait bien mis en avant que la richesse était constituée de biens et services et non d’or, comme le supposaient les mercantilistes. Augmenter ainsi la quantité de monnaie ne rend pas un peuple plus riche, le pouvoir d’achat de la monnaie se dilue face aux biens et services qu’elle peut acheter.

Le taux d’intérêt étant lui aussi un prix, le manipuler artificiellement perturbe le marché ainsi que les informations qu’il diffuse. Le baisser envoie comme signal aux participants que l’épargne est abondante et donc incite aux prêts, et dans l’autre sens, désincite à épargner (en diminuant son rendement), cela créer un boom économique qui inévitablement amène à un réajustement, la récession. Une autorité centrale est confrontée au problème de l’information, à la dispersion du savoir et à l’incitation de toujours créer plus de monnaie. Le marché est le plus à même de répondre à la production de monnaie, comme il l’a été pendant des siècles.

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Vidéos :

–          John Law et la bulle du Mississippi

Lecture :

–          Monnaie, méthode et marché, Ludwig von Mises, IV. La place de la monnaie parmi les biens économiques

–          L’action humaine, Mises ;  Chapitre XX — L’intérêt, l’expansion de crédit et le cycle des échanges

–          Les mystères des prix ou l’effet Cantillon. Par Jean-Marc Daniel

–          La théorie de la banque libre (1991) par George Selgin

–          L’unité monétaire, au profit de qui ? (1979) par Pascal Salin

–          Murray Rothbard, Etat, qu’as-tu fait de notre monnaie ?

–          Vers des monnaies libres sur le marché, par F. A. Hayek

Plan général

Introduction

1. Intérêt personnel

2. Croissance économique

3. Commerce

4. Concurrence

5. Coopération

6. Division du travail et avantages comparatifs

7. Dispersion du savoir

8. Perte et profit

9. Coût d’opportunité

10. Théorie des prix

11. Causalité

12. Incertitude

13. Économie du travail

14. Contrôles du gouvernement

15. Monnaie

16. Finances publiques