Laissons Faire, n°28, décembre 2018

Au sommaire de Laissons Faire ce mois-ci : Deux économistes proscrits au siècle de Louis XIV : Boisguilbert et Vauban ; Le tunnel sous la Manche, enfant de la Société d’économie politique ; Mises et les fondements libéraux de la paix ; les conseils aux apprentis entrepreneurs par Jean-Baptiste Say ; Yves Guyot sur la violence syndicale et l'inertie des autorités, et enfin la recension d'une biographie sur Jules Simon.
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La violence syndicale et l’inertie des autorités

En 1911, le Nord est touché par des agitations, pillages, perquisitions dans les magasins et voies de fait contre des marchands, tout cela sous l’œil bienveillant des autorités. Pour Yves Guyot, c’est l’État qui, par son inertie volontaire, face à des atteintes aux personnes et aux biens, est responsable de cette énième manifestation de la violence syndicale.
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Arthur Raffalovich : économiste libéral franco-russe au centre d’un scandale de corruption

La Russie ne cesse d’être placée sur le banc des accusés. Cette ambiance délétère rappelle une certaine époque, et un nom : celui d’Arthur Raffalovich, un économiste libéral franco-russe tout à fait éminent, qui fut au centre d’un scandale de corruption de la presse qui affola l’opinion publique et eut des répercussions considérables.
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L’État contre le transport ferroviaire

Dans le domaine du transport ferroviaire, dont la gestion publique est prétendument évidente, les résultats comparés de l'initiative privée et de l'initiative par l'État ont rendu des résultats tout à fait clairs. L'exemple anglais, lors de la Révolution industrielle, et l'exemple français, sous l'intervention croissante de la puissance publique au tournant du XXe siècle, en sont la preuve.
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Les mérites du taylorisme

En 1919, Arthur Raffalovich présente devant la Société d'économie politique les avancées du système Taylor, ou Taylorisme, qui est depuis quelques années très à la mode. Selon lui, et selon tous les autres orateurs, si le Taylorisme permet une meilleure efficacité dans la production, ce n’est pas une panacée.
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L’urgence éducative

Au premier chapitre de son tout premier livre, L'Inventeur (1867), Yves Guyot fixe d'emblée l'instruction populaire comme une urgence politique. Celle-ci doit permettre l'éveil des intelligences et l'éclosion de générations nouvelles d'esprits brillants. Elle est si nécessaire, ajoute Guyot, qu'il convient de rendre l'instruction obligatoire.
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M. Jules Simon

Dans le journal le Siècle, qu'il dirige, Yves Guyot prend la plume en ce 9 juin 1896 pour honorer la mémoire de Jules Simon, républicain libéral, qu'il a côtoyé et a toujours estimé, même quand des divisions de partis les éloignaient passagèrement.