Y a-t-il incompatibilité entre la république et le socialisme ?

Le socialisme, dit Ernest Martineau, est en contradiction avec les principes républicains. Car, de deux choses l’une, ou le citoyen est libre politiquement, capable de gouverner les intérêts généraux, et alors, a fortiori, il est capable de gouverner ses intérêts privés ; ou il est incapable de gouverner ses intérêts propres, et alors sur quel fondement la République socialiste appelle-t-elle les citoyens à se gouverner eux-mêmes et à régler les intérêts généraux ?
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Front uni pour le vrai libre-échange

En Yves Guyot, Ernest Martineau croit reconnaître un disciple, comme lui, de Frédéric Bastiat, qui s’efforce de défendre le libre-échange sur le fondement le plus solide, c’est-à-dire celui du principe du droit à échanger, suite du droit de propriété. Jeune provincial de 34 ans, il offre ses services à Guyot, qui occupe déjà une place de choix dans le journalisme, afin de vulgariser à ses côtés les principes de l’économie politique.
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Les faux amis du libre-échange

Dans cette lettre adressée à Yves Guyot, Ernest Martineau, disciple de Bastiat, souligne la présence de deux écoles dans la défense de la liberté du commerce : une voie modérée, qui privilégie les traités de commerce et les négociations ; et une voie radicale, à laquelle il se rallie, fondée sur les principes et sur la science, et qui ne transigeant pas, ne place rien d’autre sur son drapeau que le principe fondamental du droit à échanger.