Gustave de Molinari, Les soirées de la rue Saint-Lazare (1849)

Comment le principe de la propriété sert de base à l’organisation naturelle de la société ; comment ce principe n’a pas cessé d’être limité ou méconnu ; quels maux découlent des blessures profondes dont on l’a criblé ; comment enfin l’affranchissement de la propriété restituera à la société son organisation naturelle, organisation équitable et utile par essence, telle est la substance de ces dialogues entre un socialiste, un conservateur et un économiste.
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Le droit de propriété, fondement de la prospérité, par Henri Lepage

Nous vivons dans un univers marqué par un phénomène général de rareté. Dès lors, se pose un problème : celui d’arbitrer l’inévitable compétition économique que les hommes se livrent entre eux pour accéder au contrôle et à l’usage des ressources rares. Or, c’est précisément le rôle du droit, et des règles de propriété qui en découlent, de définir les conditions dans lesquelles cette compétition peut se dérouler de manière pacifique.
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Henri Alleg, « La question » (1957)

Les tortures ? Depuis longtemps le mot nous est à tous devenu familier. Rares sont ici ceux qui y ont échappé. Aux « entrants » à qui l’on peut adresser la parole, les questions que l’on pose sont, dans l’ordre : « Arrêté depuis longtemps ? Torturé ? Paras ou policiers ? » Mon affaire est exceptionnelle par le retentissement qu’elle a eu. Elle n’est en rien unique. Ce que j’ai dit dans ma plainte, ce que je dirai ici illustre d’un seul exemple ce qui est la pratique courante dans cette guerre atroce et sanglante.
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Extraits de « La philosophie du porc », de Liu Xiaobo

Pour gagner la liberté négative qui permet d’éviter les interventions et la contrainte de la part d’autrui, il faut avoir un esprit libre consistant à prendre l’initiative et à se battre pour arriver à ses fins. Nous avons besoin de pain mais, en tant qu’êtres humains, nous avons encore plus besoin de liberté.
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La crise de notre temps, de Wilhelm Roepke (1962)

Ce volume est le résultat des réflexions d'un économiste sur les signes de dégénérescence du monde civilisé et sur les moyens de les guérir. Dans La crise de notre temps, Ropke se livre à une critique pénétrante et lucide du monde moderne, des grands courants qui l'ont préparé et des mouvements qui l'agitent aujourd'hui.