Œuvres d’Ernest Martineau

Ernest Martineau (1844-1905), le plus fidèle disciple de Frédéric Bastiat, n’a pas la notoriété qu’il mérite. Ce propagandiste ardent du libre-échange, de la liberté individuelle et de la propriété, défenseur d’un libéralisme authentique et sans concession, a publié des centaines d’articles et plusieurs brochures sur les sophismes protectionnistes, l’erreur socialiste, et le rôle minimal de la loi et de l’État. Renouvelant, quarante ans plus tard, le combat de son maître Bastiat, il s’est confronté au protectionnisme de Jules Méline et au socialisme collectiviste de Karl Marx et de Jean Jaurès. Pour la première fois, l’Institut Coppet réunit les œuvres de ce penseur fécond, injustement oublié.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 3 sur 3)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 2 sur 3)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Correspondance avec la famille Cheuvreux (partie 1 sur 3)

n 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Frédéric Bastiat – Correspondance avec la famille Cheuvreux (édition corrigée, avec des inédits)

En 1878, les éditions Guillaumin publiaient une correspondance de Frédéric Bastiat avec la famille Cheuvreux. Depuis, cette ressource n’a cessé d’être utilisée par les spécialistes de son œuvre ou du libéralisme français, qui y trouvent les confessions et les états d’âme d’un auteur cardinal. — Récemment, l’Institut Coppet a mis la main sur deux copies inédites de ces lettres, qui dévoilent de nombreuses et profondes altérations. Dans cette nouvelle édition les lettres et fragments censurés sont rétablis, faisant réapparaître Bastiat dans toute son originalité et son authenticité.

Jean-Jacques Rousseau, ami et ennemi des libéraux français

Jean-Jacques Rousseau, qui se présente comme un ami de la liberté dans ses écrits, et qui parfois la défend très correctement, a aussi été l’un de ses plus dangereux ennemis, notamment dans ses écrits politiques comme le Contrat social. Son influence sur le mouvement libéral français a aussi été divers, fait d'admiration et de répulsion, de proximité et d'excommunication.

Le Journal des économistes, une plateforme de débats

Le Journal des économistes (fondé en 1841), organe de l’école libérale française d’économie politique, qui accueillit certaines des plus grandes contributions d’auteurs comme Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari, Charles Coquelin, Joseph Garnier, Adolphe Blanqui, J.-G. Courcelle-Seneuil, et tant d’autres du même calibre, passe traditionnellement pour représenter la voix de l’orthodoxie libérale et radicale dans un paysage académique en construction et provisoirement sans grand concurrent. Cette image qui lui est restée ne correspond pas, néanmoins, à la réalité. Loin d’avoir constitué un véhicule de dissémination d’une doctrine libérale pure, fixée dans le marbre, et qu’il ne se serait agit que de clamer sur tous les tons, le Journal des économistes accordait en vérité une large place au débat contradictoire et accueillait avec bienveillance les doctrines les plus opposées. De fait, la position libérale radicale, brillamment portée par plusieurs esprits de premier rang, dont le nom est resté célèbre, était à peine dominante dans ses pages. Des démarches concurrentes, réformistes, modérées, conservatrices, parfois même distinctement interventionnistes, trouvaient aussi bien leur place, donnant au recueil un caractère unique.

Un antécédent du XVIIIe siècle à la pétition des chandelles de Bastiat

Dans son livre sur François Quesnay, Gustave Schelle indiquait déjà que « Le Trosne écrivit des articles qui, par leur verve, peuvent être rapprochés des pamphlets de Bastiat ». Au-delà du style de Le Trosne, un article rappelle particulièrement Bastiat. En 1765, Le Trosne insère en effet dans le Journal des l’agriculture, du commerce et des finances, une Requête des rouliers d’Orléans à l’effet d’obtenir le privilège exclusif de la voiture des vins de l’Orléanais. Le titre même de l’article nous rappelle la Pétition des marchands de chandelles. Le Trosne fournit comme Bastiat une requête fictive soi-disant présentée devant l’assemblée (municipale, dans le cas du physiocrate français), pour promouvoir le libre-échange et condamner les règlements.

Charles Comte, Traité de législation (4 volumes)

Frédéric Bastiat, dont on n’est plus exactement à prouver la clairvoyance et la sagacité, et qui peut passer pour un bon juge en matière de libéralisme, vouait un véritable culte à Charles Comte, et disait de son Traité de législation que s’il se trouvait relégué sur une île déserte, en n’ayant que le choix d’un seul livre, c’est celui-là qu’il emporterait, car « c’est celui qui fait le plus penser ». — Avec une grande finesse d’analyse et en s’appuyant sur une littérature de voyage qu’il dominait parfaitement, Comte fait parcourir les siècles et les continents à son lecteur, à la recherche des fondements mêmes des lois et des conditions dans lesquelles une société est la plus à même de se développer et de garantir le bonheur et l’aisance matérielle de ses membres. Avec sa plume libre et soignée, l’auteur l’emmène sur les îles reculés du Pacifique, chez les peuplades indiennes de l’Amérique, ou dans les déserts de Syrie et d’Égypte, pour montrer ce que devient l’homme sous les différents niveaux de civilisation et les gouvernements plus ou moins libres ou tyranniques.

Le pont et les voyageurs. Apologue sur le Covid-19, dans le style de Frédéric Bastiat

François et sa femme Camille faisaient route vers le sud pour profiter de la douceur du temps en ce début d’hiver, quand, après s’être arrêtés pour prendre repos dans une auberge, ils arrivèrent devant le lit d’une rivière, qu’un pont en pierre enjambait élégamment. Sur le point de traverser tout à fait cette belle construction, François fut arrêté par sa femme, qui lui dit : François, regarde cet écriteau. Il tourna donc le regard, et lut : « Avant de traverser ce pont, merci d’en référer au mercier. » — Drôle d’affaire, dit-il. Attends-moi un peu ici, je vais aller questionner cet homme là-bas, qui marche nonchalamment devant son échoppe...

Débat sur le socialisme avec Victor Considérant

Le 2 janvier 1848, dans une réponse à une lettre de Victor Considérant, Frédéric Bastiat critiquait en ces termes les subventions gouvernementales prévues pour venir en aide à des industries malades : « Mais alors, ces industries ruineuses (devenues lucratives par des largesses du public), je vous demanderai avec quoi elles se développeront. Avec du capital, sans doute. Et d’où sortira ce capital ? Des autres canaux de l’industrie où il gagnait sans mettre la main au budget. Ce que vous proposez revient donc à ceci : Décourager les bonnes industries pour encourager les mauvaises ; faire sortir le capital d’une carrière où il s’accroît pour le faire entrer dans une voie où il se détruit, et faire supporter la destruction, non par l’industriel maladroit et malavisé, mais par le contribuable. »

La première brochure politique de Frédéric Bastiat (1830)

En 1830, Frédéric Bastiat communique publiquement son soutien en faveur de M. Faurie, candidat aux élections législatives dans les Landes. Dans ce qui est sa première publication, il soutient déjà l’idéal libéral qui sera le but de sa carrière économique et politique. — « Sommes-nous libres, demande-t-il par exemple, si le gouvernement épie tous nos mouvements pour les taxer, soumet toutes les actions aux recherches des employés, entrave toutes les entreprises, enchaîne toutes les facultés, s’interpose entre tous les échanges pour gêner les uns, empêcher les autres et les rançonner presque tous ? »

Les débuts des éditions Guillaumin d’après le Journal de la librairie

Dans les premiers temps de sa carrière d’éditeur libéral, Gilbert Guillaumin fit usage du Journal de la librairie pour annoncer ses nouvelles parutions et transmettre diverses informations. L’analyse de ces communications publicitaires, faite ici pour la première fois, nous raconte le développement de cette entreprise, les grandes parutions, mais aussi les retards souvent accumulés.

Le baccalauréat et les perroquets

Pour Yves Guyot, jeune auteur de L’Inventeur (1867), le baccalauréat est le fruit d’un système éducatif funeste qui brise la personnalité individuelle des enfants et étouffe leur développement. Ne réclamant qu’un effort de mémorisation, il produit des intelligences superficielles et vaines.

Benoît Malbranque – New and unpublished material regarding French classical liberalism

In this book are published a wide range of new and unpublished documents, from renown authors such as the physiocrats, Bastiat, Molinari, J.-B. Say, Yves Guyot, among other names. These writings, offered in both original French and English translation, and carefully annotated, uncover new aspects of French classical liberalism and will be of great value to scholars and lovers of liberty alike.