Entre un mauvais et un bon Économiste, voici toute la différence : l'un s'en tient à l'effet visible ; l'autre tient compte et de l'effet qu'on voit et de ceux qu'il faut prévoir.
L’Action humaine est à la fois un ouvrage militant par sa défense passionnée d’une conception réaliste de la science économique et de la liberté individuelle, un ouvrage didactique qui s’adresse à tous et non seulement aux économistes spécialisés, et néanmoins un ouvrage savant qui pousse la réflexion jusqu’à ses lointaines conséquences. Mises y synthétise et prolonge ses travaux antérieurs, pour en faire une véritable somme économique.
Une critique du socialisme doit partir d'une définition correcte du phénomène, et user d'une méthode acceptable par quiconque, par les socialistes comme par leurs adversaire.
Le quatrième et dernier grand ouvrage de Mises, Théorie et Histoire (1957), a eu remarquablement peu d'impact et a rarement été cité, même par les jeunes économistes du récent renouveau autrichien. Il reste de loin le chef-d'œuvre le plus négligé de Mises. Et pourtant il fournit le soubassement philosophique de l'Action humaine.
"L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui."
Entretien publié sur Nouvelles de France
Damien Theillier : « l’Etat est devenu l’instrument d’une lutte de pouvoir entre des minorités ou des groupes de pression »
Version française de l’essai « From Adam Smith to Karl Marx... and Back : Lessons from the Swiss Classical Liberals », traduit de l’anglais par Benoît Toussaint pour l’Institut Coppet ; version révisée par l’auteur. Version originale en anglais à la fin.
« Conservatives and Libertarians, Uneasy Cousins », publié en 1980 dans Modern Age, en plus d’énoncer les fondements philosophiques du libertarianisme et du conservatisme, montre le socle commun de ces deux pensées politiques mais surtout leurs points de divergences.
L’égalitarisme inhibe les incitations à produire et réduit tout le monde à l’égalité dans la misère
John Hospers, né en 1918, est une des grandes figures militantes du libertarianisme américain. Cet univ... LIRE LA SUITE
Au milieu du 6ème siècle avant Jésus-Christ, le fleuve Pactole fait la fortune du roi lydien. Les deux manières de devenir l'homme le plus riche du monde : l'innovation et la spoliation.
Il ya quelques mois, un journaliste français, M. Nicolas Cori, m’a demandé une entrevue sur le sujet de la fiscalité, qui serait publiée dans le mensuel français "Magazine Philosophie", dans le contexte actuel des débat en France sur la "réforme fiscale".
Ce qui distingue le manuel de M. Baudrillart, c'est la place qu'y occupe l'examen des fondements moraux et philosophiques de l'économie politique. C'est dans la liberté personnelle, dans cette liberté qui, réglée par la justice, ne s'arrête pour chacun qu'au point au-delà duquel elle ne saurait aller sans attenter à la liberté d'autrui, qu'il a placé le principe, le véhicule de toutes les prospérités que peut enfanter le progrès naturel du travail.
Notre système fiscal pris dans son ensemble est régressif. C’est le message que délivrent les auteurs de Pour une révolution fiscale (2011) – Camille Landais, Thomas Piketty et Emmanuel Saez. Il faut donc profiter de la campagne présidentielle pour ouvrir ce débat et rétablir un système fiscal juste et efficace.
Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, 1er trimestre 1858. Une partie fort remarquable de l'ouvrage de M. Garnier, c'est celle où traitant de la misère, il a dressé le tableau de ses causes et des remèdes qu'il est possible de lui opposer.
Eugen von Böhm-Bawerk (1851-1914) est l’auteur de plusieurs contributions majeures à l’économie. On retiendra en particulier son explication de l’intérêt, qui sera ensuite améliorée par Frank Fetter et Ludwig von Mises, et sa théorie du capital et de la structure de la production – les fameux « détours de production ».
Baudrillart a connu une longue carrière d'enseignant débutant comme suppléant de Michel Chevalier : il est professeur au Collège de France avec la création d’une chaire d’histoire économique en 1866, puis professeur d’économie politique à l’École des Ponts et Chaussées (1881). Il est considéré à la fois comme un disciple de Frédéric Bastiat et de Victor Cousin.
En 1887, après un incendie dû à l'éclairage à l'acétylène, la décision est prise de passer à l'électricité. Après une adjudication, ce sont six entreprises privées qui installent et exploitent les premiers réseaux électriques pour les Parisiens !