
Buste de François Quesnay à Méré (Yvelines).
La ville de naissance de Quesnay avait inauguré un buste de son célèbre économiste en 1896. Détruit lors de l’occupation allemande, il a été reproduit et réinstallé en 1993.

Lithographie de Quesnay par Vignéron
François Quesnay étudie d’abord la médecine et devient chirurgien à Mantes.

La marquise de Pompadour, par François Boucher
En 1749 la marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV, en fait son médecin personnel.

François Quesnay s’installe alors dans un minuscule entresol, au-dessus des appartements de Mme de Pompadour.
Cet entresol sera le haut-lieu de la science économique pendant une dizaine d’années, recevant les Physiocrates, Turgot, Condillac et même Adam Smith.

Les volumes de la grande Encyclopédie
En contact avec Diderot et d’Alembert, Quesnay est missionné pour plusieurs articles, dont Fermiers et Grains, qui fonderont la doctrine physiocratique.

Ayant appris le succès de l’ouvrage économique du marquis de Mirabeau, l’Ami des Hommes, Quesnay le fait venir à Versailles. Mirabeau se range aux idées de Quesnay et le noyau de l’école physiocratique est formé.

Tableau économique de François Quesnay.
À l’hiver 1758, il fait imprimer à Versailles son fameux tableau économique.

Portait de Louis XV par Quentin de La Tour
Vivant dans l’intimité du Roi et de la favorite Mme de Pompadour, Quesnay cherche à convaincre l’élite de ses idées.

À partir de 1757, Quesnay recrute des disciples : Mirabeau, Dupont de Nemours, Le Trosne, Baudeau, etc.
Entre eux ils s’appellent les économistes. Ils formeront ce que l’on a appelé l’école physiocratique.

Madame de Pompadour sera l’alliée et la protectrice des Physiocrates.
Quand l’entresol de Quesnay ne suffit pas, elle leur ouvre ses appartements.

Madame du Hausset, femme de chambre de Pompadour
Vivant dans l’intimité de Quesnay, Mme du Hausset a rapporté sur lui des informations précieuses
Oeuvres Oncken
Oeuvres INED
