Résultats de la liberté parfaite et de l’immunité absolue du commerce des grains

Sous l’Ancien régime, la question brûlante du commerce des grains, agitée par les économistes, produisit des évolutions législatives importantes. Entre 1763 et 1768, l’école physiocratique parvient à obtenir des aménagements aux règlements, en faveur de davantage de liberté. Mais devant les mauvaises récoltes, les partisans des anciens monopoles et restrictions, malheureux de ne plus tirer profit de leurs privilèges, agitent le peuple et cherchent à le convaincre que cette liberté et cette immunité du commerce des grains est une politique funeste. Contre ces cris, qui sont pour lui des erreurs, Nicolas Baudeau reproduit à nouveau la défense de la liberté du commerce et indique les solutions que le marché et la concurrence peuvent seuls fournir.

La liberté du commerce des grains, toujours utile et jamais nuisible

Ce texte de Le Trosne (1766) s’inscrit dans le cadre d’une campagne de publications issues de l’école physiocratique pour demander la réforme de la législation sur le commerce des grains dans le sens d’une plus grande liberté. Particulièrement remarquée, cette brochure fut distribuée gratuitement par Turgot dans la province du Limousin, dont il avait la charge.