« Imaginez que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté : les choses changeraient » Gustave Flaubert (Lettre à G. Sand, octobre 1871)
Pour Alexandre Pesey, son Directeur : « Nous formons nos étudiants à l’action comme aux idées, ce que ne fait aucune formation politique, où les débats sont rares ».
Soutenue par Contribuables Associés, La Bourse Tocqueville permet chaque année à six jeunes français de se rendre à Washington D.C. Ils y découvrent les instituts et groupes de pression favorables à la liberté et à la responsabilité individuelle.
Si les décisions collectives impliquent la coercition et si une société est d'autant plus libre qu'on réduit le recours à la violence injustifiée, la solution consiste à restreindre le rôle de la politique et de la démocratie, de manière à faire s'accroître l'espace réservée aux négociations de marché.
L'illusion philanthropique, dénoncée par Bastiat, est l'idée que le gouvernement a de l'argent, qu'il est comme un riche philanthrope qui dispose d'excédents à distribuer aux nécessiteux et aux causes méritantes. Sous le charme de l'illusion philanthropique, les politiciens et le public minimisent ou oublient le mal et le préjudice causés par l'impôt.
Cette vidéo sous-titrée par l'Institut Coppet aborde la question des limites de la démocratie. L’assentiment de la majorité ne suffit nullement pour légitimer ses actes. C'était la leçon de Constant et de Tocqueville.
Être indépendant ce n’est pas refuser la politique mais c’est refuser le statu quo imposé par les partis politiques. Les grands partis agissent fondamentalement de la même manière : la majorité, souvent très mince, acquiert le droit de contrôler la vie et les biens de la minorité.
Jörg Guido Hülsmann, le biographe de Mises, considère Bastiat comme « un précurseur des chercheurs actuels qui unifient droit et économie en une seule discipline ».
L’évolution des prix est contrastée : certains augmentent, d’autres baissent, ce qui affecte de façon différenciée le pouvoir d’achat de chacun. Ces distorsions dans les évolutions de prix s’appellent l’"effet Cantillon".
Le bien commun se doit nécessairement d’être un bien pour chacun. La liberté remplit parfaitement cette exigence, étant donné que la responsabilité et l’autodétermination qui la sous-tendent constituent un bien pour chaque personne.
Le système de la liberté, est celui pour lequel la société, les personnes et les propriétés existent antérieurement aux lois. Dans ce système, ajoute Bastiat, « ce n'est pas parce qu'il y a des lois qu'il y a des propriétés, mais parce qu'il y a des propriétés qu'il y a des lois »
Dans cette lettre, Bastiat répond aux accusations de Lamartine portées contre le libéralisme : matérialisme, cupidité, égoïsme, inhumanité, mépris des pauvres et inégalités. Toute l'argumentation de Bastiat tient dans un principe : « la liberté est la meilleure des organisations sociales. » Il ajoute cependant une condition : que la loi ne vienne pas supprimer les conséquences, positives ou négatives, des actions de chacun. C'est le principe corollaire de la responsabilité.
"Les Français croient trop au seul rôle de l'intelligence, et n'admettent pas qu'à certains égards, les traditions morales puissent être supérieures à l'intelligence pure. Si les politiciens ne détruisent pas la France dans les 25 années à venir, je pense qu'il y a un bon espoir que ces idées, c'est-à-dire la croyance en une vieille tradition morale que les jeunes intellectuels français redécouvrent aujourd'hui, arrivent à temps pour empêcher les politiciens de détruire notre civilisation."
Etat strictement limité à ses fonctions régaliennes, privatisation, baisse des prélèvements, flat tax, amnistie, liberté économique, droits de propriétés sûrs, libre échange, innovation, expérience, responsabilité personnelle, coopération naturelle et contrats libres, sont les clés de la sortie de crise et de la prospérité. Ce n’est que de cette façon que les particuliers répareront les dégâts des Etats.
Les marchés financiers ne sont pas automatiquement orientés vers le bien commun. Ils le sont uniquement lorsqu’ils sont soumis à une libre concurrence basée sur des règles justes. Les désordres financiers actuels sont le résultat de règles, de pratiques et d’institutions injustes qui ont créé une véritable culture de l’irresponsabilité.
A l'heure ou certains catholiques dénoncent « l'idôlatrie du marché » et appellent à la création d'une banque centrale mondiale, il faut lire cet article de Daniel Villey, salué en 1960 par Murray Rothbard comme "un article important écrit par un économiste catholiques français pro-libre-marché"
La planification mondiale de l'économie est un leurre. Si le mal provient de la centralisation et non du marché libre, créer une autorité mondiale revient à créer encore davantage de centralisation.
Le présent ouvrage est divisé en cinq chapitres, qui décrivent la progression logique (donc sans référence nécessaire aux accidents de l'évolution historique réelle) de l'État, d'un extrême à l'autre, du cas limite où ses objectifs n'entrent pas en concurrence avec ceux de ses sujets, jusqu'à celui où il en est arrivé à disposer de la plupart de leurs libertés et propriétés.