Jean-Baptiste Say – Traité d’économie politique (1ère édition – 1803)

Avec la première édition de son Traité d’économie politique, parue en 1803, Jean-Baptiste Say a accompli une petite révolution. Non seulement il a organisé méthodiquement la science économique et a corrigé les erreurs conceptuelles d’Adam Smith et des physiocrates ses prédécesseurs, mais il a ouvert des perspectives nouvelles. En décrivant le protectionnisme comme une spoliation, où quelques-uns s’enrichissent aux dépens de la masse des consommateurs, il a préparé l’œuvre de Frédéric Bastiat. En parlant le premier en termes économiques de l’industrie de l’homme d’État, du juge, etc., il a légué une audace de langage dont Gustave de Molinari, par exemple, tira profit, avec son idée de la production de la sécurité et de l’industrie concurrentielle des gouvernements. Or tout ceci est déjà dans la première édition de 1803. C’est donc un ouvrage classique et influent, qui est ici réédité.

Olbie, ou Essai sur les moyens de réformer les mœurs d’une nation

« Les hommes instruits, en général, font moins de mal, commettent moins de dégâts que ceux qui ne le sont pas. L’homme qui a étudié l’agriculture, et qui sait ce qu’il faut de soins pour faire pousser une plante, pour élever un arbre, celui qui connaît leurs usages économiques, sont moins près de les détruire, que l’ignorant chez qui ces précieuses productions ne réveillent aucune idée. De même, l’homme qui a étudié les bases sur lesquelles se fondent l’ordre social et le bonheur des nations, ne les sape jamais sans répugnance. »
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Conseils aux apprentis entrepreneurs

Dans le premier volume de son Cours complet d’économie politique pratique, Jean-Baptiste Say, qui fut un temps, lui-même, un entrepreneur, développe quelques conseils aux apprentis entrepreneurs qui composent certainement son auditoire. La frugalité dans les dépenses et les investissements, surtout, est l’objet de son attention.