L’étatisme en fait d’alcool (Troisième partie)

Dans la troisième et dernière partie de son étude sur l’étatisme en fait d’alcool (1896), Eugène Rostand revient sur le double objectif, inconciliable, visé par les partisans du monopole : combattre l’alcoolisme et transformer l’alcool en produit fiscal. Il en vient ensuite à ses propositions, à la fois par la loi (contraintes sur le nombre de débitants, contrôle sur la toxicité maximale), et par l’initiative des individus et des associations. 

L’étatisme en fait d’alcool (Deuxième partie)

Dans la deuxième partie de son étude sur l’étatisme en fait d’alcool (1896), Eugène Rostand étudie les effets potentiels du monopole sur l’hygiène publique. L’alcoolisme, en effet, est un fléau terrible, dont on ne peut que vouloir s’occuper. Mais confier un monopole de l’alcool à l’État ne saurait résoudre en rien cette plaie sociale. Bien au contraire : en faisant de l’alcool un produit fiscal, l’État sera incité à favoriser et augmenter la consommation nationale. Ainsi, de même que financièrement la mesure est une aberration, du point de vue de l’hygiène les mécomptes sont immenses.

L’étatisme en fait d’alcool (Première partie)

Dans la première partie de son étude sur l’étatisme en fait d’alcool (1896), Eugène Rostand démontre que le monopole que l’on propose d’établir sur les boissons alcooliques est impraticable et insensé. Au moment même où l’on travaille à la simplification administrative, et tandis que les monopoles publics existants prouvent chaque jour leur inefficacité, c’est une immense machine bureaucratique que l’on propose. Toute cette agitation socialiste, risible par certains côtés, est cependant pleine de périls pour l’avenir.

Les accidents du travail manuel

Dans la question des accidents du travail, Eugène Rostand voit encore une fois un exemple de la supériorité de l’initiative privée sur l’action publique. Les systèmes étatistes d’assurance collective obligatoire sont remplis de périls pour l’avenir, et dès leurs premières années d’existence ils ont montré au monde l’ampleur de l’erreur théorique sur laquelle ils reposent. Pour résoudre les souffrances causées par les accidents du travail, il faut donc accepter de se tourner vers la liberté.