Le mouvement de protestation « occupy » prospère grâce à l’affirmation que les 99% sont exploités par le 1%, et il y a du vrai dans ce qu’ils disent. Mais ils se trompent sur l’identité des groupes.
Les marchés financiers ne sont pas automatiquement orientés vers le bien commun. Ils le sont uniquement lorsqu’ils sont soumis à une libre concurrence basée sur des règles justes. Les désordres financiers actuels sont le résultat de règles, de pratiques et d’institutions injustes qui ont créé une véritable culture de l’irresponsabilité.
De J.-B. Say l’on parle beaucoup. L’on en parle beaucoup sans l’avoir lu, et pour n’en point dire du bien ; les qualités de sa doctrine l’ont si vite répandue en lieux communs que s’est émoussée sa finesse. Si, par hasard, on le lit, on en dit alors du mal ; si transparente est sa pensée qu’il faut un œil singulièrement exercé pour voir autre chose que le jour à travers.
Ce texte est une analyse de tous les moyens inventés par les socialistes pour diffamer le mot individualisme et lui faire signifier ce qu’il n’est pas : matérialisme, hédonisme, égoïsme etc.
Les industriels français du XVIIème siècle avaient plus de courage que leurs homologues américains du XXème et une compréhension plus fine de l’économie. Ils étaient conscients du fait que l’ « aide » gouvernementale au monde du travail est aussi désastreuse que la persécution gouvernementale et que la seule manière pour un gouvernement d’être utile à la prospérité de tous est de ne pas s’en mêler.
La planification mondiale de l'économie est un leurre. Si le mal provient de la centralisation et non du marché libre, créer une autorité mondiale revient à créer encore davantage de centralisation.
En 2006, Jacques de Guenin faisait paraître aux Editions Charles Coquelin un livre d’initiation au libéralisme intitulé Logique du libéralisme. Morale – Vie en société – Economie.
Ce livre, fort bien argumenté ... LIRE LA SUITE
Le philosophe et universitaire Dominique Lecourt (université Denis Diderot) fera le 25 octobre à Nantes une conférence intitulée : "L'égoïsme selon Ayn Rand". Il signe ces jours-ci un article en forme d'hommage à Ayn Rand dans le journal La Croix.
Le présent ouvrage est divisé en cinq chapitres, qui décrivent la progression logique (donc sans référence nécessaire aux accidents de l'évolution historique réelle) de l'État, d'un extrême à l'autre, du cas limite où ses objectifs n'entrent pas en concurrence avec ceux de ses sujets, jusqu'à celui où il en est arrivé à disposer de la plupart de leurs libertés et propriétés.
Avec Carl Menger, entre Aristote et Hayek (aux sources de l’économie moderne), Gilles Campagnolo apporte une contribution nouvelle aux travaux qu’il consacre à l’étude des théoriciens de l’économie « autrichienne ». Après Murray Rothbard, sujet d’un précédent ouvrage, c’est le fondateur de ce courant théorique lui-même –Carl Menger- dont Campagnolo nous présente ici la vie scientifique, l’œuvre et la postérité.
En France les doctrines allemandes, plus ou moins imbues d'historisme et de socialisme d'État, ne sont pas parvenues à dominer. Non seulement les théories des lois économiques naturelles et permanentes ont conservé leur prestige ; mais avec elles se sont aussi conservées les doctrines libre-échangistes que les premiers disciples de Jean-Baptiste Say, puis Frédéric Bastiat, avaient soutenues.
Les hommes éclairés doivent s'efforcer de contenir l'ambition de l'État moderne. Le devoir de tous ceux qu'anime la volonté du bien-être général et en particulier des défenseurs de l'économie politique est d'agir, d'écrire, de parler pour ne jamais permettre à l'État de s'adjuger aux dépens de l'activité privée de nouvelles sphères d'action.
Ce qui est arrivé aux États-Unis devrait servir de leçon à la France et l'inciter à résister à la centralisation politique et administrative de plus en plus poussée dans l'Union européenne. Comme le rappelle justement Thomas Woods, c'est la décentralisation du pouvoir en Europe qui a rendu possible le développement de la liberté. Puissions-nous ne jamais l'oublier.
Les économistes pensent que les marchés peuvent utiliser les ressources de façon efficace pour peu qu'on les laisse tranquilles, il n'y a aucun avantage aux événements destructeurs.
Le clivage idéologique subsiste plus que jamais entre ceux qui souhaitent le renforcement des pouvoirs de l’État central (Obama) et ceux qui défendent la décentralisation (Ron Paul et le mouvement Tea Party), entre ceux qui, comme Hamilton craignent l'anarchie et pensent en termes d'ordre imposé par le gouvernement fédéral ; et ceux qui, comme Jefferson, craignent la tyrannie et pensent en termes de libertés.
Ludwig von Mises confirme dans les années 20 que la critique de Bastiat « de tous les protectionnistes et tendances associées reste non surpassée à ce jour. Les protectionnistes et interventionnistes n’ont pas été capables d’avancer un seul mot d’une réponse pertinente et objective »
Frédéric Bastiat reconnaissait que, à son époque, la « modération » politiquement populaire était le fruit de l’expansion de la coercition gouvernementale, alors que l’extrémisme, qui était continuellement attaqué, signifiait un engagement pour défendre la liberté.
Depuis quelques années, une obsession s'est emparée de notre vie intellectuelle : le néolibéralisme. Et au coeur de ce concert unanime où le réflexe tient lieu de pensée, on trouve, bien sûr, une dénonciation de l'individualisme.
Philosophe et économiste français, Antoine Louis Claude Destutt de Tracy (1754-1836) mérite notre attention pour sa contribution à la pensée libérale française s’inscrivant dans la tradition de Condillac. Sa méthodologie déductive, son approche libérale des affaires gouvernementales et son subjectivisme autorisent à le qualifier d’économiste proto-autrichien.