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Rapport sur le manuel d’économie d’Henri Baudrillart par Hippolyte Passy

Ce qui distingue le manuel de M. Baudrillart, c'est la place qu'y occupe l'examen des fondements moraux et philosophiques de l'économie politique. C'est dans la liberté personnelle, dans cette liberté qui, réglée par la justice, ne s'arrête pour chacun qu'au point au-delà duquel elle ne saurait aller sans attenter à la liberté d'autrui, qu'il a placé le principe, le véhicule de toutes les prospérités que peut enfanter le progrès naturel du travail.
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Sur un ouvrage de M. Joseph Garnier

Séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, 1er trimestre 1858. Une partie fort remarquable de l'ouvrage de M. Garnier, c'est celle où traitant de la misère, il a dressé le tableau de ses causes et des remèdes qu'il est possible de lui opposer.
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Manuel d’économie politique

Baudrillart a connu une longue carrière d'enseignant débutant comme suppléant de Michel Chevalier : il est professeur au Collège de France avec la création d’une chaire d’histoire économique en 1866, puis professeur d’économie politique à l’École des Ponts et Chaussées (1881). Il est considéré à la fois comme un disciple de Frédéric Bastiat et de Victor Cousin.
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Hommage à Guillaumin, éditeur

Dans une lettre qu'il nous adresse, l'illustre M. Richard Cobden nous dit : « cette mort est plus qu'une perte privée ; elle est une grande perte pour tous les amis de la science économique dans le monde entier, et tout particulièrement pour cette partie d'élite de l'opinion en France.... dont notre ami était le centre de ralliement. »

La réaction de Bastiat contre Ricardo

L'œuvre de Bastiat est tout à fait originale. On ne peut le prendre ni pour un éclectique, ni pour un disciple ou un plagiaire. Il arrive avec une conception toute nouvelle des rapports économiques et avec la conviction que la paix doit renaître d'une nouvelle intelligence de ces relations.