Le thème de la conférence portera sur l'avenir du Système Monétaire International, le 27 septembre 2011 à la Faculté de droit, d'économie et de gestion d'Angers.
Il y a deux ans j’ai proposé un remède radical, retirer le monopole de la création monétaire des mains des gouvernements, et laisser cette tâche à l’industrie privée, en partie par provocation amère. Toutefois, plus j’y repensais plus j’étais fasciné par cette idée.
La Route de la servitude intronisa Hayek comme le leader mondial de l’opposition au socialisme. Ce livre le plaça sur le chemin qui le mena en 1949 à l’Université de Chicago où il rejoignit le prestigieux Comité sur la pensée sociale. Là, pendant une dizaine d’années, il travailla sur son splendide volume La Constitution de la Liberté (publié en 1960), un ouvrage dont il espérait qu’il deviendrait l’équivalent de La richesse des nations pour le XXème siècle.
La réédition par Les Belles Lettres de L’éthique de la liberté est l’occasion de découvrir ou redécouvrir la pensée de Murray Rothbard, géant de la pensée libertarienne au même titre qu’Ayn Rand ou Robert Nozick. Rothbard est sans doute l’un des auteurs les plus originaux, iconoclastes et stimulants que la famille libérale ait engendrés.
Il n’y a pas de chemin facile dans notre combat contre l’État, mais avec un réajustement majeur d’attitude et une approche plus émotionnellement intelligente, nous pouvons réussir beaucoup mieux à convertir et à influencer les électeurs. Il nous faut seulement être assez courageux pour tout d’abord admettre qu’un changement de stratégie est depuis longtemps nécessaire.
Fondée et produit par Mark Skousen depuis 2002, la FreedomFest invite les « meilleurs et les plus brillants » esprits du monde entier pour discuter, élaborer des stratégies, fraterniser, et célébrer la liberté. FreedomFest est ouvert à tous, les orateurs. Depuis sa création, la FreedomFest a lieu à Las Vegas, la ville la plus libertarienne du monde.
La doctrine des classes sociales et de la lutte entre elles a ses origines dans les écrits libéraux des années 1810. Découpant la société entre "producteurs" et "parasites" ou "privilégiés" elle se distingue nettement de la doctrine marxiste basée sur les occupations - "travailleurs" et "capitalistes" - ou la richesse.
Entretien avec Jérémie Rostan, auteur d’une préface à la réédition française de l’Ethique de la liberté de Murray Rothbard, à paraître aux Belles Lettres le 19 mai 2011, dans la collection Bibliothèque classique de la liberté, dirigée par Alain Laurent.
La preuve qu’une tradition libérale authentique existe réellement en France, c’est que nous possédons l’une des plus grandes œuvres collectives du libéralisme : les volumes du Journal des Economistes, écrits entre 1841 et 1940 par des auteurs que nous envient les américains.
Hessel est un personnage liberticide, qui pense que les seules idées et les seuls modes de vie respectables sont les siens, et donc qu’il faut essayer de les imposer par la force et par la contrainte de l'Etat. Attention danger.
Ce 6 février, Ronald Reagan aurait eu 100 ans. Lorsqu'on lit les discours de Reagan écrits par lui, ou ses réponses spontanées lors des conférences de presse, l'influence de Bastiat apparait clairement.
De la conférence de Gênes de 1922 à l’annonce de Nixon, en passant par l’étalon de change-or de l’entre deux guerres, et par Bretton Woods, Jacques Rueff n’a jamais cessé d’alerter les autorités et l’opinion sur les dangers de l'effritement de l'étalon-or.
Les écrits de Bastiat constituent un pont intellectuel entre les idées des économistes pré-autrichiens, tels que Say, Cantillon, Destutt de Tracy, Charles Comte, Turgot et Quesnay d’une part, et la tradition autrichienne de Carl Menger et ses étudiants d’autre part.
Ironie du sort : c’est un auteur français, alors même que beaucoup d’américains associent spontanément « France » et « socialisme », que la droite américaine évoque pour dénoncer l’immoralité des tendances « socialisantes » de leur propre gouvernement.
Prononcez les mots « analyse de classe » ou « lutte des classes » et la plupart des gens penseront à Karl Marx. Pourtant Marx n’était pas à l’origine de l’analyse de classe ou de l’idée de lutte des classes.
Ernest Martineau (1844-1905), le plus fidèle disciple de Frédéric Bastiat, n’a pas la notoriété qu’il mérite. Ce propagandiste ardent du libre-échange, de la liberté individuelle et de la propriété, défenseur d’un libéralisme authentique et sans concession, a publié des centaines d’articles et plusieurs brochures sur les sophismes protectionnistes, l’erreur socialiste, et le rôle minimal de la loi et de l’État. — Dans l’introduction aux deux volumes de ses Œuvres, à paraître ce mois-ci, Benoît Malbranque présente la carrière et les idées de ce penseur fécond, injustement oublié.
« Les hommes instruits, en général, font moins de mal, commettent moins de dégâts que ceux qui ne le sont pas. L’homme qui a étudié l’agriculture, et qui sait ce qu’il faut de soins pour faire pousser une plante, pour élever un arbre, celui qui connaît leurs usages économiques, sont moins près de les détruire, que l’ignorant chez qui ces précieuses productions ne réveillent aucune idée. De même, l’homme qui a étudié les bases sur lesquelles se fondent l’ordre social et le bonheur des nations, ne les sape jamais sans répugnance. »
En décembre 1866, après une communication sur les bons effets de la liberté des banques sur l’agriculture dans l’île de Jersey, une discussion s’engage à la Société d’économie politique sur ce thème. Face à Louis Wolowski, leur éternel ennemi sur ce sujet, les « libre-banquistes », comme ils s’appellent — Horn, Léonce de Lavergne, notamment — font valoir que la liberté des banques revitaliserait l’agriculture et servirait au progrès économique de la France.