La déflation ne détruit que les entreprises et les industries qui vivent, comme des parasites, aux dépens du reste de l’économie, et qui ne doivent leur survie qu’à notre système de papier-monnaie actuel.
Cette mutation ne peut en aucune façon être permise au prince. En effet, s'il changeait cette proportion à son gré, il pourrait de ce fait indûment attirer à lui les richesses de ses sujets. Ce serait là un prélèvement injuste et un acte de véritable tyrannie.
La doctrine des classes sociales et de la lutte entre elles a ses origines dans les écrits libéraux des années 1810. Découpant la société entre "producteurs" et "parasites" ou "privilégiés" elle se distingue nettement de la doctrine marxiste basée sur les occupations - "travailleurs" et "capitalistes" - ou la richesse.
L’Action humaine est à la fois un ouvrage militant par sa défense passionnée d’une conception réaliste de la science économique et de la liberté individuelle, un ouvrage didactique qui s’adresse à tous et non seulement aux économistes spécialisés, et néanmoins un ouvrage savant qui pousse la réflexion jusqu’à ses lointaines conséquences. Mises y synthétise et prolonge ses travaux antérieurs, pour en faire une véritable somme économique.
Baudrillart a connu une longue carrière d'enseignant débutant comme suppléant de Michel Chevalier : il est professeur au Collège de France avec la création d’une chaire d’histoire économique en 1866, puis professeur d’économie politique à l’École des Ponts et Chaussées (1881). Il est considéré à la fois comme un disciple de Frédéric Bastiat et de Victor Cousin.
Dans une lettre qu'il nous adresse, l'illustre M. Richard Cobden nous dit : « cette mort est plus qu'une perte privée ; elle est une grande perte pour tous les amis de la science économique dans le monde entier, et tout particulièrement pour cette partie d'élite de l'opinion en France.... dont notre ami était le centre de ralliement. »
"Ce petit livre convient enfin à tous ceux qui veulent s'initier, par une courte lecture, aux premières notions de cette branche de la philosophie morale qui rend compte de l'organisation naturelle des sociétés, des besoins des hommes et des moyens qu’ils emploient pour les satisfaire."
Pour Raoul Audouin, il existe une philosophie qui correspond à l’instinct profond de la France et plus largement de l’Occident, c’est une philosophie de la liberté, fondée sur une société de droit.
Frédéric Bastiat, pionnier de l’économie politique constitutionnelle
Par James A. Dorn
Traduit par l'Institut Coppet
L’Etat doit revenir à son rôle
Frédéric Bastiat, généralement connu en tant que journa... LIRE LA SUITE
« L'économie politique est la science de la liberté. » C'est Saint-Simon qui a écrit cette phrase, précisément au cours de la période de sa vie où il collaborait au Censeur. Mieux qu'aucune autre sans doute, elle résume la doctrine de Dunoyer
Raphaël Enthoven, sur France Culture, recevait le 11 septembre 2009 Alain Laurent et Valérie Charolles dans le cadre de son émission Les nouveaux chemins de la connaissance.
Il y a cent ans exactement, disparaissait la maison d'édition Guillaumin, qui fut la grande maison d’édition des idées libérales au XIXe siècle en France.
Prononcez les mots « analyse de classe » ou « lutte des classes » et la plupart des gens penseront à Karl Marx. Pourtant Marx n’était pas à l’origine de l’analyse de classe ou de l’idée de lutte des classes.
Fondé en octobre 2010, l'Institut Coppet a pour but de faire connaître l’ensemble des contributions de l’école libérale française et l’influence considérable qu’elle eût, tant sur la théorie économique que sur... LIRE LA SUITE
La tradition libérale française se résume essentiellement dans une expression : laissez-faire, qui n’est pas seulement une harangue, une protestation, mais une théorie fondée sur l’observation des faits et l’analyse de l’enchaînement des causes et des effets. Historiquement, le Normand Pierre de Boisguilbert en est son premier théoricien. Dans ses mémoires manuscrits et dans ses ouvrages publiés, il démontre que les richesses s’accroissent naturellement parmi le peuple, et coulent jusqu’au Trésor public pour les besoins de l’État, « pourvu qu’on laisse faire la nature, c’est-à-dire qu’on lui donne sa liberté, et que qui que ce soit ne s’en mêle que pour y procurer de la protection et empêcher la violence. » (Factum de la France, 1707 ; Écrits économiques, t. I, p. 177). Car telle est la conclusion inlassable qu’il indique aux ministres avec lesquels il peut s’honorer d’entretenir une correspondance, et qu’il fatigue pendant vingt ans de ses projets mirobolants : tout son système, toute la réforme qu’il préconise, revient, dit-il, non pas à agir, mais à « cesser d’agir ». (Lettre au contrôleur-général Chamillart, 14 janvier 1706 ; Écrits économiques, t. II, p. 91.)
Si la guerre et l’esprit de la guerre se maintiennent dans les sociétés modernes, intéressées au plus haut point à leur abolition, c’est qu’il est une sorte de gens dont elle flatte la vanité et dont elle sert discrètement les intérêts. Pour ceux qui rêvent d’accroître les attributions du gouvernement, d’en centraliser l’exercice entre leurs mains, de préparer même les esprits à un règne d’arbitraire et de compression, la guerre est le plus sûr et le plus court moyen.