En matière de banque, la liberté la plus complète est encore le meilleur régime et reste infiniment préférable à toutes les inventions et combinaisons d'autorité.
A l'occasion de la parution d'une biographie de Revel, Alain Laurent répond à quelques critiques (notamment celles de Zemmour) souvent adressées à celui qui fut un libéral de la première heure.
L'éducation, l’un des points importants de la réflexion politique de Thomas Jefferson, fut l’objet d’intéressants échanges avec son ami l’économiste français Dupont de Nemours.
L’Ecole Polytechnique, confluent de l’influence de Walras et de Colson sera donc pour Jacques Rueff, le creuset où s’élaborera, très tôt, très vite, la ligne directrice de sa pensée.
Retour sur l’influence durable et pourtant méconnue du « modèle chinois » sur la pensée économique française du siècle des Lumières. Ce siècle, de tous le plus atteint par la « sinophilie », vit Voltaire se passionner pour la Chine, Quesnay en faire un modèle de réformes économiques, et Turgot y chercher son inspiration.
Modeste soutenait que la banque à réserves fractionnaires était une forme de fraude et de vol et qu’elle devait être abolie non par la banque centrale mais en interdisant les moyens fiduciaires en vertu du droit pénal.
Ce texte peu connu est une réflexion sur ce que Tocqueville appelle la démocratie pure pratiquée dans les cantons suisses, à savoir ce que nous appelons aujourd'hui la démocratie directe.
Il ne suffit pas de garantir les libertés individuelle conte les empiétements d’autrui, dit Constant. Il faut aussi les garantir contre les empiétements de la législation, c’est-à-dire des décisions collectives qui peuvent résulter d’un vote à la majorité.
Germaine de Stäel a imprimé au roman une direction puissante, hasardeuse, mais féconde. Elle a préludé au renouvellement spiritualiste de la philosophie. Elle a contribué à fixer ce qui devait être au moins pendant trente ans, la vérité politique de la France et ce qui restera en partie celle de tous les temps.
De cette heureuse promenade, qui puise parfois dans le célèbre Journal des économistes du visionnaire Gilbert Guillaumin, on retiendra notamment, que le libéralisme n’est pas un simple économisme, mais bien un humanisme fondé sur un corps de principes essentiels à la préservation des droits fondamentaux de l’être humain.
L'histoire de toute civilisation est celle du combat entre les classes spoliatrices et les classes productives. La paix ne passera que par la dépolitisation de la société, le respect de la propriété individuelle et le libre-échange.
Tout à la fois philosophe, économiste et homme d’État, Daunou a eu une influence sensible sur le cours des évènements auxquels il fut mêlé : la Révolution française, le Directoire, l’Empire, les deux Restauration, et la Monarchie de Juillet.
Robert Leroux et David Hart font partie du comité d'honneur dela revue Laissons Faire, et sont deux spécialistes reconnus de la pensée libérale française. Leur anthologie est une grande première dans le monde éditorial francophone.
Traducteur d'Adam Smith, pédagogue des grands principes économiques, et spécialiste avisé des questions monétaires, Germain Garnier reste, en dépit de son attachement excessif pour les thèses physiocratiques, l'un des grands représentants de l'école française d'économie dans la première moitié du XIXe siècle.
Moins original que son maître Gustave de Molinari, et moins flamboyant que Frédéric Bastiat, Guyot a néanmoins consacré toute son existence comme ces deux hommes : à défendre à chaque seconde la liberté individuelle contre les assauts — à terme hélas couronnés de succès — de l’interventionnisme.
Recension critique de Gérard Minart, Entrepreneur et esprit d’entreprise. L’avant-gardisme de Jean-Baptiste Say, L’Harmattan, décembre 2013, 178 pages, 18 euros
Une propriété assurée, protégée, sécurisée est pour Jean-Baptiste Say « le premier fondement de l’ordre civil, et le premier stimulant de la production : c’est le chef-d’œuvre de la politique appliquée, ou pratique »
De la liberté de la presse est l’un des premiers et des plus méconnus écrits de Jean-Baptiste Say. Paru en 1789, il est significatif du progrès, en France, des idées de liberté. Il est aussi une contribution courageuse et bien sentie de celui qui devint plus tard le plus grand économiste libéral français.