La Chine, modèle des économistes français

À l’occasion des 50 ans de relations entre la Chine et la France, célébrés ce mois-ci, retour sur l’influence durable et pourtant méconnue du « modèle chinois » sur la pensée économique française du siècle des Lumières. Ce siècle, de tous le plus atteint par la « sinophilie », vit Voltaire se passionner pour la Chine, Quesnay en faire un modèle de réformes économiques, et Turgot y chercher son inspiration.


La Chine, modèle des économistes français

par Benoît Malbranque

(Laissons Faire, n°9, février 2014)

 

     Les historiens des relations entre la France et la Chine retiennent et retiendront longtemps l’année 1964 comme un point majeur. Cette année-là, refusant de suivre la voie commune imprimée par les Etats-Unis, le président De Gaulle décidait d’établir des relations diplomatiques avec la Chine communiste de Mao Zedong. Le geste était peu surprenant pour qui connaissait l’histoire commune des deux pays. Ce rapprochement faisait en effet écho à toute une glorieuse période d’intimes relations entre la France et la Chine, relations qui sont aujourd’hui méconnues malgré l’importance qu’elles ont eu pour l’histoire des idées en Europe, et notamment des idées économiques.

     Dans le présent article, nous reviendrons sur ce rapprochement fondamental entre la France et la Chine au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, et nous établirons sur une base rigoureuse l’influence de la Chine sur des économistes français tels que Quesnay, les physiocrates, et Turgot.

     Si c’est au XVIIIe siècle que l’influence de la Chine sur l’Europe fut la plus considérable [1], ce n’est pourtant pas de là que date les premières communications. À Rome, déjà, les femmes se glorifiaient de pouvoir porter de la soie d’origine chinoise, apportée par les marchands de Perse et d’Asie centrale ; des monnaies romaines furent même retrouvées en Chine et au Vietnam. Avant et après le voyage célèbre de Marco Polo, des marchands ou des missionnaires religieux entrèrent en rapport avec la Chine, et permirent à l’Europe d’accroître peu à peu sa connaissance sur l’Empire chinois, alors le plus prospère et le plus développé au monde. Il faudra pourtant attendre le XVIIIe siècle, l’époque des Lumières, pour qu’une confrontation philosophique et, nous le verrons, « économique », puisse avoir lieu. C’est en effet « vers 1750, écrira Ting Tchao-Ts’ing, [que] les connaissances sur l’Empire chinois furent pour ainsi dire à peu près complètes. » [2]

     À recenser simplement les occurrences de la Chine et à entendre les superlatifs qui lui sont associés dans les différents écrits des économistes, et notamment des physiocrates, on ne peut que s’étonner et se questionner : pourquoi ont-ils fait de la Chine un modèle ?

     Cela peut s’expliquer par plusieurs raisons. D’abord, et avant tout, les physiocrates viennent à une époque sinophile. Voltaire, Diderot, Leibniz, Bayle, nombreux sont les grands intellectuels qui ont admiré la nation chinoise et l’ont présenté comme la plus sage et la plus avancée au monde. Les physiocrates, et les Européens avec eux, admiraient beaucoup de choses des Chinois : le niveau de développement de leur économie, le perfectionnement de leur langue, et jusqu’au recrutement des mandarins, basé sur le mérite et non sur l’hérédité. On voyait en outre dans l’Empereur Kangxi l’exemple d’un despote éclairé, aidé par une bureaucratie efficace, rationnelle, et lettrée.

     Mais cela n’est pas tout. Ainsi que l’a noté Ly Siou Y., « L’empire chinois, avec sa philosophie, ses institutions politiques et économiques, était le pays idéal des physiocrates. »  [3]À nous d’étudier pourquoi, en évoquant deux grands sinophiles du XVIIIe siècle : Quesnay et Turgot.

Quesnay, le « Confucius d’Europe »

     D’abord chirurgien, Quesnay avait eu bien plus de chance de devenir un sinophile que de se faire économiste professionnel. Il eut à subir l’influence de Mme de Pompadour, dont il était le médecin : si elle était fort ignorante des questions de commerce, de monnaie et d’agriculture, on sait en revanche que la maîtresse officielle du Roi admirait beaucoup la Chine, et aimait collectionner ce qu’on appelait des « chinoiseries ».

     À Versailles, plus globalement, la Chine était à la mode, et Quesnay fut certaine-ment entouré de chinoiseries. Il y consulta avec grande attention la Description de la Chine par Du Halde, la somme quasi-encyclopédique de l’époque sur l’Empire modèle récemment (re)découvert. Il appréciait beaucoup les écrits de Malebranche, qui, lui-même, avait beaucoup étudié la Chine et fourni de nombreux éléments pour aider à sa compréhension par les Européens. Enfin, Quesnay étudia en profondeur les comptes-rendus des missionnaires jésuites présents en Chine, tous plus élogieux les uns que les autres sur le pays dont ils étaient les hôtes.

     Dès ses premiers textes économiques, Quesnay mobilisa l’exemple de la Chine, et toujours dans un unique sens : cette nation était l’exemple de ce que la France devait devenir, et devait appliquer. Dans son article « Hommes » destiné à l’Encyclopédie (1757), il évoqua l’Empire chinois en termes élogieux.

     Dans des brouillons datant de 1757-1759, il étudia de manière approfondie le principe de Loi Naturelle, qu’il avait développé dans l’article « Évidence », et le mit en relation avec la Chine. Alors que dans l’article il se contentait d’affirmer que les gouvernants sages se contentent de suivre la loi naturelle, il ajouta ici qu’en Chine la Loi naturelle formait le socle des lois « depuis plus de deux mille ans ».

     En 1758, Quesnay publia le Tableau économique qui fit sa célébrité, et qui lui valut une gloire éternelle dans l’histoire de la pensée économique. Nous sommes habitués aujourd’hui à voir dans ce Tableau une tentative d’analyse macro-économique de la production, distribution et consommation des richesses. Quelle que soit la validité d’une telle affirmation, il est en tout cas prouvé que la Chine avait eu sur ce Tableau une véritable influence. C’est ce que reconnaîtra le physiocrate Baudeau, qui compara le Tableau au Yi-king, le texte classique chinois aux 64 figures. [4] Cette comparaison était très souvent faite selon les dires de Linguet, un adversaire des Physiocrates. [5]

     En 1767, année charnière pour les physiocrates, Quesnay publia Du Despotisme de la Chine, un ouvrage précisant sa doctrine en matière de philosophie politique. C’est à cette époque que ses amis physiocrates commencèrent à surnommer leur maître le « Confucius d’Europe ». Dans ce texte de 1767, Quesnay faisait un éloge vigoureux de l’Empire chinois, qu’il décrivait comme « le plus beau Pays de l’univers, le plus peuplé, et le plus florissant Royaume que l’on connaisse : en sorte qu’un Empire comme celui de la Chine, vaut autant que toute l’Europe, si elle était réunie sous un seul Souverain ». Tout le monde y travaille, ajoutait Quesnay avec enthousiasme, et tout le monde peut s’y enrichir, car le travail est vénéré et la propriété est garantie ? il faut comprendre qu’elle n’est pas pillée par les taxes. « Il n’est point de Nation plus laborieuse, indique-t-il, point de Peuple plus sobre et plus industrieux. » [6]

     Quesnay ajouta ensuite un développement d’une grande valeur pour préciser sa pensée. Ce passage nous permet de comprendre pourquoi la Chine présentée aux Européens par les missionnaires et les voyageurs ne pouvait qu’être un modèle pour les économistes libéraux de l’époque.

« Un Chinois passe les jours entiers à bêcher ou remuer la terre à force de bras, souvent même, après avoir resté pendant une journée dans l’eau jusqu’aux genoux, il se trouve fort heureux de trouver le soir chez lui du riz, des herbes et un peu de thé. Mais ce Paysan a sa liberté, et sa propriété assurée, il n’est point exposé à être dé-pouillé par des impositions arbitraires, ni par des exactions de publicains, qui déconcertent les Habitants des Campagnes, et leur font abandonner un travail qui leur attire des disgrâces beaucoup plus redoutables que le travail même. Les hommes sont fort laborieux partout où ils sont assurés du bénéfice de leur travail : quelque médiocre que soit ce bénéfice, il leur est d’autant plus précieux, que c’est leur seule ressource pour pourvoir autant qu’ils le peuvent à leurs besoins. »

     En outre, la Chine était et s’affichait comme une méritocratie, et Quesnay l’admira. Voltaire avant lui avait déjà vanté le système des examens pour l’entrée au poste de mandarin, examens qui étaient ouverts à tous, et sans lesquels aucun Chinois ne pouvait prétendre à un poste dans l’administration, quel que fut le rang de son père ou de ses ancêtres. Quesnay, là encore, y voit un fait digne d’éloge :

« Il n’y a point de Noblesse héréditaire à la Chine ; le mérite et la capacité d’un homme marquent seuls le rang où il doit être placé. Les enfants du premier Ministre de l’Empire ont leur fortune à faire, et ne jouissent d’aucune considération : si leur inclination les porte à l’oisiveté, ou s’ils manquent de talents, ils tombent au rang du Peuple, et sont souvent obligés d’exercer les plus viles professions ; cependant un fils succède aux biens de son père, mais pour lui succéder dans ses dignités et jouir de sa réputation, il faut s’élever par les mêmes degrés ; c’est ce qui fait attacher toutes les espérances à l’étude, comme à la seule route qui conduit aux honneurs. »

Quesnay se servit donc de la Chine pour prouver la supériorité de la loi naturelle, les avantages de la liberté économique, et les progrès que fait l’agriculture si les dirigeants évitent d’en accabler le métier par des taxes, des exactions et des interdictions. À l’occasion, il mobilisa même cet exemple chinois si populaire dans les sphères lettrées d’Europe pour contrer des théories qui lui paraissent fausses. Par exemple, l’Empire de Chine est immense, et plusieurs climats s’y rencontrent, et pourtant les Lois sont les mêmes partout : ce qui fait dire à Quesnay, dans une pointe contre Montesquieu, qu’on peut juger de là que la diversité des climats n’exige pas différentes formes de Gouvernements.

     Après une vie marquée par un amour véritable et sincère pour l’Empire chinois, Quesnay s’éteignit à Versailles le 16 décembre 1774, laissant une équipe de disciples inconsolables. L’un d’eux, le marquis de Mirabeau, fut chargé de prononcer l’éloge funèbre. Devant un parterre d’économistes et d’hommes d’État, réunis une semaine après la mort de Quesnay afin de célébrer sa mémoire, Mirabeau ne put résister à évoquer la Chine, au cours d’un passage très significatif.

« “Toute la doctrine de Confucius [7] tendait à redonner à la nature humaine ce premier lustre et cette première beauté qu’elle avait reçue du ciel, et qui avait été obscurcie par les ténèbres de l’ignorance et par la contagion des vices. Il conseillait, pour pouvoir y parvenir, d’obéir au Seigneur du ciel, de l’honorer et de le craindre, d’aimer son prochain comme soi-même, de vaincre ses penchants, de ne prendre jamais ses passions pour règle de sa conduite, de les soumettre à la raison, de l’écouter en toutes choses, de ne rien faire, de ne rien dire, de ne rien penser même qui lui fût contraire.” On ne pouvait rien ajouter sans doute à cet arc-en-ciel radieux de morale religieuse ; mais le point essentiel était de le fixer sur la terre : c’est ce qu’a fait notre maître, en faisant sortir du sein de la mère commune la base de ce brillant édifice, désormais fondé sur le produit net. La liberté active, l’équité distributive, la charité fraternelle, l’unité de tous les intérêts enfin, sont les quatre vertus qui, s’élevant sur ce bloc nourricier, offrent à l’Éternel le tribut d’action de sa créature privilégiée, et qui fixeront désormais sur la terre ses inépuisables bienfaits. » [8]

     Ce passage fort éclairant nous indique donc ceci : le produit net est une idée que Quesnay a tiré de sa compréhension de la civilisation chinoise. Si le fondateur de la physiocratie a un mérite, du moins aux yeux de ses disciples, c’est qu’il a « fixé sur terre » ce qui existait déjà dans le ciel de la morale, et qui avait été posé par Confucius et les Chinois.

    La Chine avait également des principes fiscaux que les physiocrates pouvaient admirer. Au lieu de la situation française, avec ses taxes en tout genre, corvées, gabelles, etc., payées au roi, au propriétaire terrien, au clergé, etc., il n’y avait en Chine qu’un percepteur unique, et le taux y était faible. Les physiocrates connaissaient parfaitement la situation chinoise sous ce rapport. Dès 1597, Giovani Botero avait déjà remarqué ce fait, et avait indiqué qu’en Chine il n’y a « pas d’autre seigneur que le roi ; il n’y a pas non plus de comte, de marquis, ou de duc ; et il n’y a personne d’autre à qui on verse des impôts et des taxes. » [9]

     À la vue des éléments considérés ici, et qui n’épuisent pas le sujet, mais rem-plissent déjà plus de place que nous n’en disposons ici, il est possible en tout cas de croire que les principes physiocrates sur l’Ordre Naturel, le Laissez faire, et la Loi Naturelle, ont été influencé, voire davantage, par les compte-rendus des missionnaires dont disposait la France de l’époque sur la philosophie de la Chine et ses principes de gouvernement. Des recherches ultérieures ont même montré qu’il existait une abondante littérature chinoise porteuse des thèmes développés par les physiocrates, y compris la stérilité du commerce et de l’industrie. [10] Adolf Reichwein alla jusqu’à affirmer que Quesnay connaissait parfaitement ces écrits bien avant qu’il ne commence son œuvre économique, mais qu’il a ensuite caché, jusqu’en 1767, cette importante source d’inspiration. [11]

     La sinophilie que nous avons décelé chez François Quesnay se diffusa d’ailleurs chez tous ses disciples. Mercier de la Rivière écrivit que les physiocrates regardaient « le gouvernement chinois comme le meilleur gouvernement qui existe » [12] Dupont de Nemours, autre physiocrate, fit valoir quant à lui que « toutes les nations agricoles ont, dans leur origine, passé par cette heureuse époque [du gouvernement physiocratique]. Les Chinois seuls en ont su prolonger la durée. » [13] Pire encore : quand M. Montaudoin osa critiquer les principes physiocratiques, le même Dupont de Nemours eu cette réponse surprenante et éclairante à la fois : « Eh quoi ! Vous ne lisez donc pas Confucius ? » [14]

Turgot, le sinophile curieux

     Bien qu’il ne puisse pas être rattaché à proprement parler au courant physiocratique, Anne-Robert-Jacques Turgot partageait avec les disciples de Quesnay et avec tout son siècle une profonde admiration pour l’Empire chinois.  Proche des philosophes des lumières et encyclopédiste lui-même, il ne fut pas moins que les autres tentés de chercher à l’étranger des exemples pour guider ses réformes. C’est ce que nota Ting :

« Le XVIIIe siècle fut l’époque où l’on s’est le plus intéressé à la Chine. Cette tendance est plus marquée chez les encyclopédistes qui, ayant vu l’abus et la corruption dans la politique et la religion, ont voulu les attaquer indirectement en s’armant de ce qu’ils avaient trouvé de meilleur dans les autres pays. » [15]

     Chez Turgot, la fascination nourrissait une envie d’en savoir davantage. Ainsi, il demanda à deux chinois visitant la France de rendre un compte-rendu sur l’état de l’économie et de la société en Chine, tout comme Montesquieu avait également interrogé des jésuites rentrés de Pékin, ou comme Leibniz avait été en correspondance avec des missionnaires en Chine.

     Au début des années 1760, deux jeunes chinois arrivèrent en France. Kao Lei- Szu et Yang Te-Wang venaient de Pékin. Envoyés par des jésuites présents en Chine, ils devaient effectuer en Europe un voyage pour former leur esprit religieux. Turgot profita de cette occasion pour accroître sa connaissance de la Chine, qui était encore très imparfaite à l’époque. Il prépara donc à leur attention une liste de 52 questions sur l’économie chinoise : répartition des revenus, état des cultures, niveau des salaires, industrie, etc. Afin d’aider les deux jeunes chinois dans leur tâche, et connaissant le niveau très rudimentaire de connaissances économiques qu’ils devaient avoir, il accompagna ses questions d’un court texte qu’il publiera ensuite sous le titre Réflexions sur la formation et la distribution des richesses. [16] Telles sont les conditions dans lesquelles naquit son principal ouvrage théorique, et l’un des plus grands traités d’économie politique du XVIIIe siècle.

     C’est encore le Turgot amoureux de la Chine qui conseilla au roi de convoquer des assemblées afin de l’aider dans ses décisions, comme cela était d’usage en Chine, ou qui participa activement à la création de la première manufacture de porcelaine en France, à Limoges, ou qui, intendant du Limousin, se conforma à la pratique chinoise pour solutionner les effets des disettes récurrentes. Investiguer ces différents points nous ferait sortir du cadre de cet article. Qu’il nous soit simplement permis pour l’achever de citer l’avis des autres économistes libéraux français sur l’Empire chinois, qui confirmeront cette admiration unanime que nous avons voulu présenter ici.

     Vauban, dans la Dime royale, indiquait aussi la Chine comme un exemple à suivre. Il proposa une capitation, un impôt fixe d’un dixième sur tous les revenus, et fit remarquer que la chose était appliquée en Chine depuis un millénaire déjà. Il cita les Nouveaux mémoires sur l’Etat présent de la Chine, de Louis Le Comte, pour confirmer ses propos. Pierre de Boisguilbert, de la même façon, se référait à la Chine comme modèle de ce que la France devrait faire sur les questions d’administration des finances. Voici comment s’achève l’un de ses principaux ouvrages, le Détail de la France :

« Pour terminer enfin cet Ouvrage, dans lequel on pense s’être amplement acquitté des deux obligations contractées, chacune des deux Parties ; on croit et on maintient que le seul et unique intérêt de la France, ainsi que de tous les Royaumes du monde, est que toutes les terres y soient bien parfaitement cultivées, avec tous les engrais nécessaires, que toutes sortes de Commerces se portent dans la plus grande valeur qu’ils puissent être, que tous les hommes dont le travail est la seule ressource pour leur subsistance, ne perdent pas un moment de temps, et ne soient jamais dans l’oisiveté. »

Et Boisguilbert, après avoir décrit les bienfaits de cette situation, se prend à espérer que cette condition parfaite puisse, en France,

« se voir jamais dans la dernière perfection, ce qui n’est guère qu’en Hollande et dans la Chine. » [17]

Tout cela demande bien entendu à être investigué davantage, et le sera.

 


[1] Cf. René Etiemble, L’Europe chinoise ; ainsi que Maverick, China : A model for Europe

[2] Ting Tchao-Ts’ing, Les descriptions de la Chine par les Français (1650-1750), Paris, 1928, p.11

[3] Ly Siou,  Les Grands courants de la pensée économique chinoise dans l’antiquité et leur influence  sur la formation de la doctrine physiocratique, Paris 1936, pp.89-90

[4] Avertissement à Quesnay, Gouvernement des Incas du Pérou, 1767

[5] Stefan Gaarsmand Jacobsen, « Physiocracy and the Chinese model », p.23

[6] Œuvres économiques de François Quesnay, éditions INED, p.1050

[7] Mirabeau cite la Description de la Chine, du P. Du Halde, t. 2, p. 322

[8] Éloge funèbre de François Quesnay, prononcé le 20 décembre, dans l’assemblée de ses disciples, par M. le marquis de Mirabeau

[9] Cité dans Walter Demel, « China in the Political Thought of Western and Central Europe, 1570-1750 », in T.H.C. Lee (éd.), China and Europe: Images and influences in 16th to 18th centuries, 1991, p.55

[10] Gilles Dostaler, “Les lois naturelles en économie. Émergence d’un débat », in L’Homme et la Société. Revue internationale de recherches et de synthèses en sciences sociales. N°170, 2008 p.80

[11] Adolf Reichwein , China and Europe : Intellectual and Artistic Contacts in the Eighteen Century, Londres, K. Paul, et New York, A.A. Knopf, 1925

[12] « Les doutes éclaircis », Éphémérides du citoyen, année 1768, t. VI, p. 222-223.

[13] Physiocratie, I, p.28

[14] Edgar Schorer, L’influence de la Chine sur la genèse et le développement de la doctrine physiocratique, Domat-Montchrestien, 1938, p.91

[15] Ting Tchao-Ts’ing, Les descriptions de la Chine par les Français (1650-1750), Paris, 1928, p.98

[16] Cf. Henri Cordier, Les Chinois de Turgot

[17] Boisguilbert, Le Détail de la France, Paris, 1707, p.263

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