À présent que tout le monde se plaint de la rareté de l'argent, c'est un acte de bienfaisance que d'apprendre à ceux qui n'ont pas le sou, comment ils peuvent faire cesser leur pénurie.
Les changements sociaux, politiques et économiques qui ont transformé l’Angleterre et la France à la veille de la Révolution industrielle, ou comment la concentration du pouvoir politique a contribué à la concentration de la richesse.
Ce sont les américains qui ont le mieux compris le personnage et ce dernier est digne de figurer dans notre anthologie des grands acteurs libéraux. Je dis acteur, et non auteur, car il a certes beaucoup écrit, mais essentiellement des lettres et des mémoires. C’est par l’action et la parole, plus que par l’écriture qu’il s’est efforcé de promouvoir une société plus libre.
Nous sommes entraînés vers une révolution économique qui ne sera comparable qu’à celle qui éteignit la civilisation romaine. Ce sont les nobles et les bourgeois qui ont aiguisé le couperet de la guillotine sous laquelle devait tomber leur tête.
La déflation ne détruit que les entreprises et les industries qui vivent, comme des parasites, aux dépens du reste de l’économie, et qui ne doivent leur survie qu’à notre système de papier-monnaie actuel.
Le mariage est une institution importante. La faute moderne est de penser que les choses importantes doivent être planifiées, sponsorisées, autorisées par le gouvernement. Les deux clans qui s'affrontent partagent un même point de vue ou une même hypothèse : le collectivisme.
Le raisonnement économique peut s'appliquer même dans ce domaine où il semblait a priori exclu. Quel meilleur endroit pour appliquer la logique de l'action humaine que le mariage et la famille ?
N’en déplaise à Alain Minc, nous ne subissons pas « un coup de folie qui a trois racines : l’irrationalité des investisseurs, l’inconséquence des banques, et l’inculture des agences de notation ». Ce que nous vivons, c’est la réalité qui rattrape les politiciens.
Pour les collectivistes, le libéralisme écraserait les plus faibles, n’aiderait pas les plus démunis. Il ne serait donc pas social et ne pourrait être moral. Pourtant il n’existe pas de bonne morale sans liberté.
Convaincus de l'existence d'un ordre naturel, d'une harmonie providentielle, les physiocrates soutiennent qu'« il faut laisser agir en toute liberté les lois naturelles » (de là le nom de «physiocratie» ou gouvernement de la nature).
Nous arrivons à cette conclusion inattendue: « la société perd la valeur des objets inutilement détruits, » — et à cet aphorisme qui fera dresser les cheveux sur la tête des protectionnistes : « Casser, briser, dissiper, ce n’est pas encourager le travail national, » ou plus brièvement : « destruction n’est pas profit. »
C'est donc, au point de vue économique, le seul que nous envisagions ici, une mauvaise disposition légale que celle qui prescrit le repos du dimanche à tous les travailleurs.
Le livre de Lionel Robbins illumine la route de ceux qui veulent une politique de bien-être et de progrès ; je souhaite qu'il fasse ce miracle de rendre la vue aux aveugles, et le bon sens aux hommes. Jacques Rueff
Il existe aujourd'hui un autre choix que la droite ou la gauche. Les libertariens ne sont ni « de gauche » ni de « droite » ni même une combinaison des deux. Ils pensent que, sur chaque question, chacun a le droit de décider pour lui-même ce qui est meilleur pour lui et d’agir selon ses préférences, tant qu’il respecte le droit des autres à faire de même.
Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l'absolutisme qui étonne par son érudition et par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme d'à peine 18 ans. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaye d'analyser les raisons de la soumission de celle-ci.