La liberté d’écrire sur les affaires de l’État

« Il ne faut pas s'y tromper : toutes les grandes opérations, en matière d'administration, ont besoin d'être aidées de l'opinion publique, ou du moins ne peuvent réussir si elles ont l'opinion publique contre elles. Or, il n'y a point de moyen plus prompt pour diriger cette opinion, que la voie de l'impression, surtout lorsqu'on ne veut montrer aux hommes que la vérité, et qu'on ne cherche que leur bonheur. »
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A-t-on le droit de tout dire ? Par Damien Theillier

Il ne faut pas confondre ce qui est condamnable moralement (les vices) avec ce qui est condamnable juridiquement (les crimes, comme les agressions contre les personnes ou leurs biens). Or, le moralisme de la censure ouvre nécessairement la voie au gouvernement des pensées, à l'interdiction du débat et à des demandes infinies de pénalisation.