Etude de l'anti-esclavagisme des économistes français du XVIIIe siècle (Dupont de Nemours, Turgot, etc.) et ses effet sur le jeune mouvement abolitionniste.
La fin de la servitude politique
par Gustave de Molinari
Extrait de la conclusion des Lois naturelles de l’économie politique, par Gustave de Molinari, édition Guillaumin, Paris, 1887, pp.272-277
(Laissons F... LIRE LA SUITE
L’économie de marché repose sur deux piliers principaux, et non sur un seul. Elle suppose non seulement une liberté de prix et de compétition, mais également l’institution de la propriété privée, c’est-à-dire un ordre social spécifique. Or la dissolution progressive du concept de propriété est l’une des caractéristiques de notre époque.
La transformation de l’économie politique en science rigoureusement définie et réduite en principes fondamentaux est une tâche qui occupa plusieurs générations d'économistes. Cependant, la correspondance entre Jean-Baptiste Say et le physiocrate Dupont de Nemours cristallise cette transformation et illustre ce changement d’ère.
Un des phénomènes les plus déroutants de l’histoire du fascisme est la collaboration presque incroyable entre les hommes d’extrême droite et ceux de l’extrême gauche à sa cration. L’explication réside dans ce point : droite comme gauche se sont rejoints dans l' envie de réglementation.
De la sorte, dans cette partie de son système, Filangieri confère au législateur un empire presque sans bornes sur l’existence humaine, tandis qu’ailleurs il s’élève avec beaucoup de force contre les empiétements de l’autorité.
Même s’il est vrai que chaque siècle fait naître de lui-même les hommes qui doivent le guider vers le progrès, l’exemple de l’histoire n’est sans doute pas sans utilité, pour former, couver, et nourrir ceux qui sauveront notre époque.
La démocratie est comme un bus rempli de gens qui doivent décider ensemble où le conducteur les emmènera. Il n’y a qu’un bus et il existe presque autant de souhaits de destination qu’il y a de passagers.
La démocratie ne mène pas à la prospérité, elle détruit les richesses. La solution aux dépenses effrénées des démocraties est de restaurer le respect de la propriété privée.
Dans cet ouvrage, qui est aussi son dernier, Friedrich A Hayek examine et critique de façon fondamentale les idées centrales du socialisme. Il prouve que le socialisme s'est, depuis ses origines, trompé pour des raisons scientifiques, factuelles et même logiques.
Pour gagner la liberté négative qui permet d’éviter les interventions et la contrainte de la part d’autrui, il faut avoir un esprit libre consistant à prendre l’initiative et à se battre pour arriver à ses fins. Nous avons besoin de pain mais, en tant qu’êtres humains, nous avons encore plus besoin de liberté.
La véritable liberté est le droit de choisir de ne pas participer au système et ne pas avoir à payer pour le financer. Dans une démocratie vous êtes obligé d’acheter ce que la majorité choisit — que cela vous plaise ou non.
Il y a une véritable foi dans le dieu de la démocratie parlementaire. Comme toute religion, la démocratie a son ensemble de croyances — des dogmes qui semblent être des faits indiscutables pour tout le monde. Ce séminaire a pour objectif de les discuter et de montrer pourquoi les principes et la dynamique de la démocratie conduisent à ces résultats négatifs.
Laisser faire et laisser passer était leur devise : mais ils ne l’appliquèrent guère qu’aux prohibitions. Les encouragements les séduisirent. Ils ne virent pas que les prohibitions et les encouragements ne sont que deux branches d’un même système et que tant qu’on admet les uns, l’on est menacé par les autres.
Cette théorie de la propriété est aux yeux de son auteur la conclusion logique de l'anarchisme bien compris- ce principe « contractuel » faisant que « le plus haut degré d'ordre de la société s'exprime par le plus haut degré de liberté individuelle » où prime « le gouvernement de l'homme par lui-même. »