Bastiat philosophe. Par Damien Theillier (3/3)

Bastiat philosophe

Par Damien Theillier

 

Plan de l’étude :

Introduction

I) La philosophie de Bentham

1° Aperçu général

2° Un principe descriptif : l’intérêt comme moteur de l’action humaine

3° Un principe normatif : le principe d’utilité

4° La critique des sophismes politiques

5° L’harmonisation des intérêts et le rôle de la loi

6° L’héritage controversé de Bentham

II) Bastiat lecteur de Bentham

1° Un héritage assumé

2° Le moteur social ou la grande loi de l’intérêt personnel

3° Les deux grandes tendances de l’intérêt : la production et la spoliation

4° L’articulation du juste et de l’utile

III) Bastiat et Rousseau

1° La philosophie du contrat, de Hobbes à Rousseau

2° La philosophie politique des Physiocrates : le marché comme réponse au contrat

3° L’harmonie naturelle des intérêts selon Bastiat

Conclusion

Bibliographie


III) Bastiat et Rousseau

Convaincu que Jean-Jacques Rousseau est l’initiateur de la pensée dominante du XIXe siècle en France, Bastiat a souvent discuté de sa philosophie et plus largement de la philosophie du XVIIIe siècle. Comme il le déclare dans Justice et Fraternité, « Le Socialisme admet, avec Rousseau, que l’ordre social tout entier est dans la Loi. On sait que Rousseau faisait reposer la société sur un contrat. […] Partant de ce point, que la société est l’œuvre de l’homme, l’œuvre de la loi, les socialistes doivent en induire que rien n’existe dans la société, qui n’ait été ordonné et arrangé d’avance par le législateur. » Ainsi, c’est contre Rousseau que Bastiat construira sa doctrine du droit dans La Loi et sa théorie de l’harmonie des intérêts dans Les Harmonies Économiques. En effet, parmi les causes perturbatrices de l’harmonie naturelle des intérêts, il y a l’idée rousseauiste que la loi et le législateur peuvent tout. Pour ce faire, Bastiat va s’inspirer d’une autre philosophie des Lumières, celle des Physiocrates.

1° La philosophie du contrat, de Hobbes à Rousseau

Le projet contractualiste est de constituer artificiellement et par la loi l’organisation de la cité.  Elle part du principe faux que l’humanité tend vers la dégradation et le mal. C’est la théorie des antagonismes : pour les contractualistes, l’état naturel de la société c’est la guerre. L’humanité est traversée par des tendances perverses qui la conduisent au désordre et à l’anarchie.

C’est la théorie du conflit des intérêts qui conduit à l’idée de souveraineté : seul un gouvernement souverain peut empêcher le chaos. La régulation se fait par le politique, par la loi et donc par la contrainte. On est conduit à une conception absolutiste du gouvernement, soit par la souveraineté absolue d’un homme comme chez Hobbes, soit par la souveraineté absolue de la volonté générale, chez Rousseau. C’est la théorie du contrat social.

Dans cette perspective, toute société politique est hiérarchique car la relation politique est par excellence une relation de commandement et d’obéissance, y compris dans une démocratie. En effet, le contrat instaure un ordre social fondé sur la contrainte de la loi et pour Rousseau, « nous ne commençons à devenir hommes qu’après avoir été citoyens »

Bastiat écrit : « Rousseau est, je crois, le publiciste qui a le plus naïvement exhumé de l’antiquité cette omnipotence du législateur renouvelée des Grecs. Convaincu que l’ordre social est une invention humaine, il le compare à une machine, les hommes en sont les rouages, le prince la fait fonctionner; le législateur l’invente sous l’impulsion du publiciste, qui se trouve être, en définitive, le moteur et le régulateur de l’espèce humaine. (…) Ils ne veulent pas la société naturelle. Ce qu’ils veulent, c’est une société artificielle, sortie toute faite du cerveau de l’inventeur[1]. »

Paradoxalement, cette école n’est pas pessimiste mais au contraire optimiste. Elle croit qu’on peut redresser l’humanité par un traitement de choc : le contrat social. Elle a une confiance absolue dans le politique, ou plutôt dans un postulat épistémologique faux qui sous-tend sa vision du politique : la capacité par l’esprit humain d’une maîtrise rationnelle de l’ensemble des données économiques et sociales.

2° La philosophie politique des Physiocrates : le marché comme réponse au contrat

L’avènement de la science économique au cours des XVIIème et XVIIIème siècles s’est d’abord traduit par une rupture vis-à-vis des problématiques morales et politiques antérieures, notamment les théories du contrat social. D’où son caractère éminemment subversif.

L’école des économistes, comme l’a bien montré Pierre Rosanvallon[2], peut être analysée comme une réponse alternative aux problèmes non résolus par les théoriciens politiques du contrat social. Les analyses en termes de contrat social posent deux problèmes : elles ne disent rien des rapports entre les nations et elles s’intéressent à l’institution de la société mais pas à sa régulation.

Au contraire, les analyses en termes de marché et d’échange permettent d’envisager les rapports entre nations comme un jeu à somme positive et règlent à la fois les problèmes de l’institution et de la régulation du social en affirmant que le besoin et l’intérêt régissent à eux seuls les rapports entre les hommes. Bastiat ne fait qu’expliciter et développer la philosophie politique sous-jacente à l’œuvre des physiocrates. La physiocratie repose sur une référence au droit naturel, les physiocrates estiment qu’il existe des lois économiques, qui ne dépendent pas des circonstances ou du gouvernement. L’ordre économique est considéré comme l’ordre naturel des sociétés. Ces lois gouvernent les relations entre les individus. L’économie prime donc sur le politique qui doit s’y soumettre. C’est l’économie politique, ainsi comprise, qui fournit le principe selon lequel doivent s’organiser les sociétés.

En effet, la grande nouveauté des économistes modernes, à l’aube du XVIIIe siècle, est qu’ils s’intéressent à chaque individu avec la volonté de lui rendre sa capacité d’action tout en réfléchissant à la manière de contenir les passions et les conflits. Leur ambition est de permettre à chacun de se procurer par lui-même un revenu ou une subsistance suffisante pour accéder à son autonomie de décision et d’action.

Ainsi, pour Bastiat, le gouvernement, c’est-à-dire la politique prise au sens de l’exercice du pouvoir par le législateur, n’est qu’une réalité secondaire et relative. C’est d’abord la loi de l’échange volontaire, sur la base de l’intérêt réciproque, qui doit gouverner la société et la réguler. La tâche des gouvernements est alors purement négative : réprimer l’injustice. L’autorité politique doit se cantonner dans ce strict rôle de garantie de la sûreté.

Ce qui émerge, c’est n’est pas seulement un mode d’organisation de l’économie qu’on appelle le marché. Plus largement, c’est l’idée d’une société organisée à partir du marché, une société qui s’auto-institue spontanément par le travail, les échanges et la propriété privée. Dès lors l’hypothèse d’un état de nature antérieur à la société, qui justifierait l’institution de la société par un contrat devient une pure fiction, aussi inutile que fausse.

Un autre thème cher à Bastiat, qui remonte encore aux Physiocrates, est la critique du législateur humain. Les physiocrates s’opposent à la doctrine volontariste, selon laquelle le législateur est un être exceptionnel capable de donner forme à une société tout entière. La tâche du gouvernement ne peut être que simple puisqu’il s’agit de se conformer aux lois. Dans ses Maximes, Quesnay propose une différence qui explique le rapport de l’économiste physiocrate avec le législateur : « Les hommes ni leurs gouvernements ne font point les lois et ne peuvent point les faire. Ils les reconnaissent comme conformes à la raison suprême qui gouverne l’univers, ils les portent au niveau de la Société… C’est pour cela qu’on dit porteurs de loi, législateurs, et qu’on n’a jamais osé dire faiseurs de lois, légisfacteurs[3]. »

Pour les Physiocrates, le marché est la réponse aux dérives politiques de l’absolutisme législatif. Il permet de substituer aux autorités dominatrices les mécanismes bienfaisants de l’échange. C’est par l’intérêt qu’il faut gouverner et non par la contrainte. Cette philosophe politique permet de penser une société antihiérarchique et égalitaire puisque les hommes sont tous des marchands égaux par principe. Dès lors, le contrat social n’est plus nécessaire, c’est l’échange qui organise la société. La physiocratie inaugure ainsi une forme nouvelle approche du lien social et de l’organisation politique, qui entraîne avec elle un renouvellement complet de la philosophie.

3° L’harmonie naturelle des intérêts selon Bastiat

On peut aller jusqu’à dire que l’économie politique, telle que la conçoivent les physiocrates, et Bastiat après eux, devient une nouvelle philosophie, destinée à remplacer l’ancienne. L’économie politique n’est plus seulement une science de la formation et de la distribution des richesses, qui serait comme un domaine d’étude séparé de la réalité sociale et politique, mais le socle à partir duquel l’harmonie sociale pourra être pensée et pratiquée. De même que la mauvaise économie engendre la mauvaise philosophie politique, la bonne économie est capable d’engendrer la bonne politique. Car si l’on comprend les lois de l’action humaine, on comprend que la loi civile doit se borner à réprimer les injustices. En effet, écrit Bastiat, « les intérêts sont harmoniques, pourvu que chacun reste dans son droit, pourvu que les services s’échangent librement, volontairement, contre les services[4]. »

Dans ses Maximes, Quesnay écrit encore : « Qu’il faut bien se garder d’attribuer aux lois physiques les maux qui sont la juste et inévitable punition de la violation de l’ordre même de ces lois, instituées pour opérer le bien[5]. » Comme les Physiocrates, théoriciens du droit naturel et de l’ordre naturel de la société, Bastiat voit dans l’intervention de la loi dans tous les domaines, l’origine des perturbations sociales.

Mais il faut réfuter ici une erreur commune. Le « laissez-faire » défendu par Frédéric Bastiat a été interprété par beaucoup comme la croyance que les conflits sociaux seraient résolus par l’intermédiaire d’un mécanisme « naturel » d’origine divine, et par conséquent indépendant de l’action des hommes. La critique de Keynes est typique de ce genre d’interprétation caricaturale. « Les forces divines qui mènent le monde ne veillent pas à ce que l’intérêt particulier coïncide toujours avec l’intérêt général. Les forces humaines qui y règnent, n’assurent pas davantage que ces intérêts coïncident toujours en pratique et on ne peut déduire avec raison d’aucun des principes d’économie politique que l’intérêt privé, même lorsqu’il est bien compris, assure toujours l’intérêt général[6]. »

Mais pour Bastiat, la liberté ne signifie nullement que tous les intérêts humains sont toujours harmonieux. En effet, comme nous l’avons montré plus haut, l’intérêt personnel crée tout ce par quoi l’homme vit et se développe : il stimule le travail, il engendre la propriété et les échanges. Encore faut-il préciser que ce développement n’est en rien automatique. Il ne s’agit nullement d’une sorte de déterminisme naturel ou historique, qui conduirait miraculeusement ou mécaniquement à l’harmonie et au progrès. Le même intérêt qui peut conduire à la propriété par le travail peut aussi conduire à la spoliation. Et engendrer aussi toutes sortes d’injustices. L’esclavage, la guerre, les privilèges, les monopoles, l’exploitation de l’ignorance et de la crédulité du public, les restrictions commerciales, les fraudes commerciales, les taxes excessives, constituent autant d’obstacles au développement économique des sociétés.

Bastiat répond par avance à Keynes : « Ne nous accusez donc pas quand nous disons laissez faire; car nous n’entendons pas dire par là: laissez faire les Hommes, alors même qu’ils font le mal. Nous entendons dire: étudiez les lois providentielles, admirez-les et laissez-les agir. Dégagez les obstacles qu’elles rencontrent dans les abus de la force et de la ruse, et vous verrez s’accomplir au sein de l’humanité cette double manifestation du progrès: l’égalisation dans l’amélioration[7]. » Par lois providentielles, il faut comprendre : les lois de l’action humaine et notamment la grande loi de l’intérêt, le moteur social et la loi de l’échange de services, librement débattus.

Dans Justice et Fraternité, Bastiat précise ce qui distingue Rousseau, et ses disciples socialistes, des économistes : « La dissidence profonde, irréconciliable sur ce point entre les socialistes et les économistes, consiste en ceci: les socialistes croient à l’antagonisme essentiel des intérêts. Les économistes croient à l’harmonie naturelle, ou plutôt à l’harmonisation nécessaire et progressive des intérêts. Tout est là[8]. » Un peu plus loin, il ajoute : « Partant de cette donnée que les intérêts sont naturellement antagoniques, les socialistes sont conduits, par la force de la logique, à chercher pour les intérêts une organisation artificielle, ou même à étouffer, s’ils le peuvent, dans le cœur de l’homme, le sentiment de l’intérêt. (…) Mais s’ils sont assez fous, ils ne sont pas assez forts, et il va sans dire qu’après avoir déclamé, dans leurs livres, contre l’individualisme, ils vendent leurs livres et se conduisent absolument comme le vulgaire dans le train ordinaire de la vie[9]. » Et bastiat de conclure : « Les uns et les autres nous voulons l’harmonie. Ils la cherchent dans les combinaisons innombrables qu’ils veulent que la loi impose aux hommes; nous la trouvons dans la nature des hommes et des choses[10]. »

Dans La Loi, il rappelle la primauté de l’économie politique sur la politique : « celle-là dit si les intérêts humains sont naturellement harmoniques ou antagoniques; ce que celle-ci devrait savoir avant de fixer les attributions du gouvernement. » On voit que la préséance n’est pas seulement chronologique, c’est une antériorité fondatrice. « Car s’il y a des lois générales qui agissent indépendamment des lois écrites et dont celles-ci ne doivent que régulariser l’action, il faut étudier ces lois générales ; elles peuvent être l’objet d’une science, et l’économie politique existe. Si, au contraire, la société est une invention humaine, si les hommes ne sont que de la matière inerte, auxquels un grand génie, comme dit Rousseau, doit donner le sentiment et la volonté, le mouvement et la vie, alors il n’y a pas d’économie politique ; il n’y a qu’un nombre indéfini d’arrangements possibles et contingents ; et le sort des nations dépend du fondateur auquel le hasard aura confié leurs destinées[11]. »

Conclusion

Marx avait reproché à Bentham sa « philosophie d’épicier », car dans sa morale utilitariste, tout est affaire de calcul d’intérêt. Bastiat, en revanche, lui a donné la place qu’elle méritait dans sa défense d’une société libre et pacifique. Non que l’utilité soit en elle-même une norme ou un principe suffisant. Mais c’est incontestablement une fin et une fin digne de considération. Compris ainsi, l’opposition entre libéralisme et utilitarisme est superficielle et n’a pas lieu d’être. Si l’on comprend correctement le libéralisme comme le comprenait Bastiat, il n’est rien d’autre que l’ensemble des règles justes conduisant au bonheur humain en société (on parlera à ce sujet d’utilitarisme de la règle ou d’utilitarisme indirect).

Alors Bastiat est-il plus proche de l’école physiocratique française que du mouvement utilitariste anglais ? Oui, incontestablement, au vu de sa critique de Rousseau et de son attachement au droit naturel comme fondement de la loi. Mais le grand mérite de Bastiat, c’est de combiner une approche catégorique avec une approche conséquentialiste, dans un pluralisme fécond. Pas de monisme philosophique chez lui. La liberté peut se justifier de plusieurs façons et aucune méthode ne s’impose à l’exclusion des autres. Elles se combinent pour éduquer la jeunesse française tant sur son véritable intérêt que sur les principes de la justice[12].

Une politique est bonne si elle est juste et si elle est juste elle est utile au plus grand nombre. Or le libre-échange fait plus de gagnants que de perdants. En effet, l’industrie et la liberté du commerce, pour peu que la loi reste négative (qu’elle se contente de réprimer l’injustice), favorisent non seulement le progrès des vertus individuelles mais également l’essor d’un ordre social harmonieux et pacifié. La défense des droits individuels et l’indépendance de la vie privée des citoyens est mieux garantie par le libre marché. La société est ainsi rendue à son autonomie qui assure l’interdépendance des acteurs par la production et l’échange.

Comme l’écrit Ron Paul : « Je ne vois aucune contradiction entre la défense utilitariste de l’économie de marché et l’idée que le marché libre est une conséquence du respect moral pour les droits naturels donnés par Dieu, puisqu’il n’y a pas, en réalité, de contradiction. L’acceptation du marché par l’économiste, pour des raisons purement utilitaristes (…) lorsqu’elle est combinée à une philosophie du droit naturel, elle est encore plus persuasive. Il n’y a pas de choix à faire. L’argument utilitariste n’exclut pas la foi en l’idée que la vie et la liberté tirent leur origine de notre Créateur. Lorsqu’on les ajoute l’un à l’autre, ces deux arguments deviennent doublement importants[13]. »

 


 

Bibliographie

Jeremy Bentham, Fragments sur le gouvernement, 1776

Jeremy Bentham, Introduction aux principes de moral et de législation, 1789

Jean-Pierre Cléro, « Démocratie et fictions, la théorie de la représentation chez Jeremy Bentham », in J.-P. Cotten, R. Damien et A. Tosel, La représentation et ses crises, Besançon, Presses universitaires franc-comtoises, 2001, p. 73-108.

Christian Laval, Jeremy Bentham, le pouvoir des fictions,  Paris, Presses universitaires de France, 1994.

Catherine Audard, Anthologie historique et critique de l’utilitarisme, Paris, Presses Universitaires de France, 1999.

Emmanuelle de Champs, “La déontologie politique”, ou, La pensée constitutionnelle de Jeremy Bentham, Genève ; Paris, Droz, 2008

Élie Halévy, La formation du radicalisme philosophique, Tomes I, II et III, (Première édition, 1901).

Marie-Laure Leroy, « L’éducation à la sociabilité selon Jeremy Bentham », Revue d’études benthamiennes, 2, 2007.

Guido Hülsmann, L’héritage économique de Frédéric Bastiat, Institut Euro92, juillet 2001

Pierre Rosanvallon, Le libéralisme économique, Histoire de l’idée de marché, Éditions du Seuil, 1979

 

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[1] Frédéric Bastiat, Harmonies Économiques, chapitre XXII, Moteur social. Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, tome 6, Institut Coppet, Paris, 2015

[2] Pierre Rosanvallon, Le libéralisme économique, Histoire de l’idée de marché, Éditions du Seuil, 1979

[3] Quesnay, François, Maxime du docteur Quesnay, Physiocrates, t. I, Eugène Daire, Paris, Guillaumin, 1846

[4] Harmonies Économiques, chap. VIII, Propriété, Communauté. Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, tome 6, Institut Coppet, Paris, 2015

[5] Ibid.

[6] John Maynard Keynes, La fin du Laissez-faire, in Essais de persuasion, 1931. Traduction française par Herbert Jacoby, Paris, Éditions Gallimard, 1933

[7] Frédéric Bastiat, Harmonies Économiques, chapitre XVIII, Causes perturbatrices. Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, tome 6, Institut Coppet, Paris, 2015

[8] Frédéric Bastiat, Justice et Fraternité, Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, tome 4, Institut Coppet, Paris, 2015

[9] Ibid.

[10] Ibid.

[11] Frédéric Bastiat, Harmonies Économiques, chapitre I, Organisation naturelle, organisation artificielle. Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, tome 6, Institut Coppet, Paris, 2015

[12] Voir son discours introductif À la jeunesse française, dans les Harmonies Économiques.

[13] Ron Paul, Mises et l’École Autrichienne. Un Point de Vue Personnel (1984), Traduit par Benoît Malbranque, Institut Coppet, 2013.

 

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