Malgré tous ces succès, nous, les libéraux, nous n’avons pas su préserver l’âme du libéralisme. Sauver les livres et les idées était certes nécessaire. Mais, tout seul, cela ne suffit pas pour assurer un avenir à notre philosophie. Notre problème réside dans la manière de présenter notre idéal.
Germaine de Stäel a imprimé au roman une direction puissante, hasardeuse, mais féconde. Elle a préludé au renouvellement spiritualiste de la philosophie. Elle a contribué à fixer ce qui devait être au moins pendant trente ans, la vérité politique de la France et ce qui restera en partie celle de tous les temps.
Le libéralisme est né du souci de libérer l’individu des entraves que les pouvoirs, tant politiques que religieux, faisaient peser sur son autonomie. Comment être politiquement libre, lorsqu’on dépend économiquement de l’Etat pour son emploi, son logement, ses vacances… comme dans l’ex-URSS ?
Tout à la fois philosophe, économiste et homme d’État, Daunou a eu une influence sensible sur le cours des évènements auxquels il fut mêlé : la Révolution française, le Directoire, l’Empire, les deux Restauration, et la Monarchie de Juillet.
L'approche du Public Choice conduit la nouvelle génération d'économistes américains considérer que les difficultés des sociétés occidentales contemporaines révèlent moins une faillite de l'économie de marché que les faillites de nos mécanismes politiques.
Ce livre, publié en 1855 par Jean-Gustave Courcelle-Seneuil, est consacré aux entrepreneurs et à leurs diverses activités, qu’elles soient aussi bien industrielles, commerciales ou encore agricoles.
L’idéologie constitue l’un des piliers de la stabilité interne du système, mais c’est un pilier construit sur les fragiles fondations du mensonge. C’est pourquoi elle ne s’avère efficace que tant que l’individu est disposé à vivre dans le mensonge.
Traducteur d'Adam Smith, pédagogue des grands principes économiques, et spécialiste avisé des questions monétaires, Germain Garnier reste, en dépit de son attachement excessif pour les thèses physiocratiques, l'un des grands représentants de l'école française d'économie dans la première moitié du XIXe siècle.
Moins original que son maître Gustave de Molinari, et moins flamboyant que Frédéric Bastiat, Guyot a néanmoins consacré toute son existence comme ces deux hommes : à défendre à chaque seconde la liberté individuelle contre les assauts — à terme hélas couronnés de succès — de l’interventionnisme.
Recension critique de Gérard Minart, Entrepreneur et esprit d’entreprise. L’avant-gardisme de Jean-Baptiste Say, L’Harmattan, décembre 2013, 178 pages, 18 euros
Après tout, la plupart [des courtiers] ne sont pas économistes, donc pourquoi comprendraient-ils le rôle important qu'ils jouent ou comment l'économie fonctionne au-delà de ce qui leur est nécessaire pour faire leur boulot de vendeurs ?
Monnaie, actifs financiers et comptabilité procèdent des règles de droit et de l’échange et, le cas échéant, des réglementations juridiques arbitraires.
Une propriété assurée, protégée, sécurisée est pour Jean-Baptiste Say « le premier fondement de l’ordre civil, et le premier stimulant de la production : c’est le chef-d’œuvre de la politique appliquée, ou pratique »
De la liberté de la presse est l’un des premiers et des plus méconnus écrits de Jean-Baptiste Say. Paru en 1789, il est significatif du progrès, en France, des idées de liberté. Il est aussi une contribution courageuse et bien sentie de celui qui devint plus tard le plus grand économiste libéral français.
Il ne faut pas confondre ce qui est condamnable moralement (les vices) avec ce qui est condamnable juridiquement (les crimes, comme les agressions contre les personnes ou leurs biens). Or, le moralisme de la censure ouvre nécessairement la voie au gouvernement des pensées, à l'interdiction du débat et à des demandes infinies de pénalisation.
Louis Paul ABEILLE (1719-1807). Physiocrate toulousin établi en Bretagne. Auteur dévoué à la cause physiocratique, qui se consacra surtout à la question de la liberté du commerce des grains. Ardent partisan du ... LIRE LA SUITE
Aujourd'hui, quiconque évoquant l'hyperinflation est traité comme le jeune berger qui criait au loup. Quand le loup surgira finalement, cependant, les avertissements tardifs ne permettront pas de sauver le troupeau.
La liberté économique est aussi importante que la liberté individuelle ou politique, car l'individu, le politique et l'économie sont les pierres d'un même édifice : la liberté. Ainsi, la seule façon de réaliser et de protéger une société libre, c'est de défendre la liberté sous toutes ses formes.