Ralph Raico, dans ce livre brillant, attire notre attention sur la célèbre phrase d’Augustin « Le grand précepte qu’il faut donner aux historiens est de distinguer plutôt que de confondre » (p.136). Thierry, comme le montre Raico, n’a pas toujours suivi son propre conseil, mais la remarque décrit parfaitement l’écriture historique de Raico lui-même.
Damien Theillier tire les leçons de la campagne présidentielle et explique pourquoi il voit les think-tanks comme alternatives aux partis et aux stériles débats électoraux
Au lendemain de l'élection présidentielle, l'Institut Coppet a choisi de remettre à l'honneur cet article percutant d'Alain Laurent, qui devrait éclairer encore les enjeux des semaines à venir.
L'objectif de ce dictionnaire est de donner aux Français les moyens de dépasser les caricatures et de se prononcer, en honnête homme, sur une pensée occultée, ou calomniée. Il est aussi de montrer que le libéralisme bien compris est une alternative à la pensée unique étatiste, de droite comme de gauche.
S’il n’est pas exempt de critiques, il faut surtout souligner ses qualités, au nombre desquelles un style non académique limpide et accessible, une méthodologie et un plan irréprochables, et une très grande densité de connaissances en un petit nombre de pages.
Le cœur de cet ouvrage, est de dire que le capitalisme est le seul système compatible avec la dignité humaine, la prospérité et la liberté. Planifier l’économie, c’est vouloir planifier les hommes au moyen de contraintes, de réglementations qui finissent par éteindre la liberté individuelle. Non seulement la liberté s’éteint, mais la prospérité n’est jamais au rendez-vous.
Dans une France déjà amplement hypersocialisée et donc institutionnellement socialiste, nous n'avons électoralement le choix qu’entre diverses variétés de socialisme plus ou moins accentuée.
Depuis bientôt une quinzaine d’années fleurissent les ouvrages où des universitaires de sensibilité gauchisante revendiquée ont entrepris de s’en prendre à l’individu et l’individualisme de manière plus sophistiquée, et parfois de les arracher au libéralisme pour s’en prévaloir.
À chaque étape de son développement, la théorie économique autrichienne a été accompagnée par la philosophie, sans qu'elle devienne une présence dominante. L’action, ce leitmotiv de la praxéologie, a reçu dans la tradition autrichienne une analyse distinctement aristotélicienne. L’économie autrichienne et une philosophie réaliste semblent faits l’un pour l’autre.
Il a été dit, c'est assez vrai, que la liberté et la justice, cette deuxième notion comprise dans sa dimension sociale, se repoussent l'une l'autre. A travers l'histoire, la grande réussite de la doctrine du libéralisme classique a été de remplacer cette mauvaise entente par l'harmonie entre ces deux notions sachant que ce que nous appelons civilisation consiste justement en leur réconciliation et leur coexistence.
Il ne faut pas s’abuser, on aura toujours besoin d’un pouvoir arbitraire, on aura toujours besoin d’un despotisme avec l’égalité, avec l’égalité du moins telle qu’on a voulu l’entendre, celle qui, commençant par la loi, se fortifie par l’opinion et s’anime par l’envie.
Retenez bien ce nom : Ron Paul. Qu'il perde ou qu'il gagne, sa révolution est en train d'influencer significativement le mouvement libéral aux USA et donne un exemple réussi aux libéraux du monde entier.
Pour que tout châtiment ne soit pas un acte de violence exercé par un seul ou par plusieurs contre un citoyen, il doit essentiellement être public, prompt, nécessaire, proportionné au délit, dicté par les lois, et le moins rigoureux possible dans les circonstances données.
Alain Laurent recense deux parutions consacrées à l'histoire du libéralisme : Sébastien Caré, Les libertariens aux États-Unis et Michel Guénaire, Les deux libéralismes.
Si je suis favorable aux processus sécessionnistes, c’est parce que je crois que la meilleure stratégie pour réaliser l’idéal libertarien consiste à multiplier les institutions étatiques et à les mettre en concurrence.
L’essai de Cantillon constitue, plus que n’importe quel autre travail, le « berceau de l’économie politique ». Cantillon est aussi considéré comme un proto-autrichien.
Les résultats de cette erreur philosophique - que l'Etat serait l'incarnation de la « volonté générale », cette dernière étant souveraine et ne pouvant tolérer la moindre contrainte – se sont souvent révélés désastreux
Ce qui intéresse les écologistes, ce n’est pas de trouver des solutions réalistes (offertes par la créativité technologique et les ressources du libre marché) mais d’en profiter pour imposer un collectivisme autoritaire.