La liberté des banques et l’agriculture

En décembre 1866, après une communication sur les bons effets de la liberté des banques sur l’agriculture dans l’île de Jersey, une discussion s’engage à la Société d’économie politique sur ce thème. Face à Louis Wolowski, leur éternel ennemi sur ce sujet, les « libre-banquistes », comme ils s’appellent — Horn, Léonce de Lavergne, notamment — font valoir que la liberté des banques revitaliserait l’agriculture et servirait au progrès économique de la France.

Les crises commerciales et la liberté des banques 

Dans cet article de 1848, Charles Coquelin sonne la charge contre le système de banque privilégiée, qu’il accuse de multiplier les crises. « Il trompe le commerce, écrit-il, en ne l’excitant aujourd’hui que pour l’abandonner demain ; il l’induit dans des opérations qu’il ne lui permet pas ensuite de soutenir, et, par là, il l’expose à d’incalculables pertes. » L’alternative, l’auteur la trouve dans la liberté des banques.