Volney, un ‘idéologue’ au service des faits

Au sein du groupe des Idéologues, ces philosophes libéraux moqués et proscrits par Napoléon, Volney a brillé par son attachement à une démarche philosophique au contact des faits et des réalités de terrain. Dans cette vidéo, Benoît Malbranque retrace son parcours et examine ses principaux ouvrages, dont Les Ruines (1791), qui fournit l'occasion d'un voyage à Champlieu (commune d'Orrouy, 60129), au milieu des ruines d'une chapelle romane et d'un théâtre gallo-romain.

Les Gaulois étaient-ils des libéraux ?

Pour se faire une idée complète et juste de la trajectoire du libéralisme en France, il est impossible de prendre l’époque de tel ou tel penseur comme une table rase. Puisque les idées ont une filiation, il n’est pas inutile de pousser la curiosité au plus loin, et de se demander si les Gaulois, anciens habitants de ce qui est devenu la France, ont légué à leurs successeurs un héritage d’indépendance, d’individualité et de progressisme, ou ou tout à l’inverse, de fanatisme, de violence et de rapine.

Laissons Faire, n°43, mars 2022

Au programme de ce nouveau numéro : Les Gaulois étaient-ils libéraux ?, par Benoît Malbranque. — Lettre sur la paix, par Frédéric Passy (1867). — Le problème du pétrole en France. Discussion à la Société d’économie politique (1928). — Les débuts de la guerre de sécession américaine, par Henri Baudrillart (1861). — Recension critique : Carole Dornier, La Monarchie éclairée de l’abbé de Saint-Pierre. Une science politique des modernes, Voltaire Foundation, University of Oxford, 2020, 429 pages. 

Les origines chinoises du libéralisme

À l'aube du siècle des Lumières, le modèle chinois, porté par les missionnaires jésuites, s'est imposé en Europe. Pour Pierre Bayle ou Voltaire, la Chine devient un modèle de tolérance, et pour Boisguilbert, le marquis d'Argenson, les physiocrates et Turgot, cette nation illustre la mise en pratique de l'économie politique du laissez-faire, qu'ils développent parallèlement. Retour, avec ce livre, sur une influence majeure, réexaminée avec soin.

Gustave de Molinari et la question des chemins de fer au milieu du XIXe siècle

Parce qu’avec le recul elles apparaissent de manière univoque comme des véhicules de progrès, d’émancipation et de croissance, les grandes inventions qui ont marqué l’histoire économique de l’humanité sont propres à être mal jugées. Aussi, avant d’entrer, avec Molinari, dans la question des chemins de fer du début de la décennie 1840, il nous apparaît nécessaire de considérer avec prudence l’état de la technologie et celle des besoins des consommateurs, au risque d’être emportés par la conviction facile mais remarquablement inappropriée de la supériorité naturelle et inéluctable du chemin de fer.

Laissons Faire, n°35, septembre 2019

Au programme de ce nouveau numéro : La correspondance inédite de Gilbert Guillaumin avec P.-J. Proudhon. — Alphonse de Lamartine, ami ou ennemi des libre-échangistes français ? (Dossier) — Le libéralisme et l’enseignement de l’économie en France : le cas Joseph Garnier (1847), d’après des documents inédits. — Et enfin la recension critique sur Lamartine et la révolution de 1848.

Laissons Faire, n°32, avril 2019

Dans ce numéro spécial de la revue Laissons Faire, l'Institut Coppet vous offre un large extrait du brouillon du premier volume des Œuvres de Molinari en préparation. Sont compilés ici, avec une importante notice et un appareil de notes, les articles du jeune Molinari (1847) sur la crise irlandaise et l'Angleterre. Le numéro se clôt sur la critique du film Black '47, consacré à la crise irlandaise, et sorti à l'automne dernier.
article placeholder

L’impérialisme, son coût et ses dangers (préface à Nation, État et Économie de L. von Mises)

En 1919, après avoir dû quitter le confort de la scène intellectuelle de Vienne pour rejoindre le front des combats, Mises revient à ses activités et prépare un ouvrage, Nation, État et Économie, dans lequel il entend tirer les leçons du récent conflit mondial, redresser les conceptions erronées que les hommes se sont faites sur la nation, et fixer la voie pour un avenir plus radieux.