L’une des idées centrales de l’œuvre politique de Benjamin Constant est qu’il existe une sphère individuelle dans laquelle le pouvoir n’a pas de légitimité pour intervenir.
Une masse croissante de l'énergie vitale est aspirée hors de la société par les impôts et les dettes, afin de subventionner les coûts des services publics, ou de subventionner ceux qui contrôlent le monopole de la production de ces services.
L'étatisation du transport ferroviaire avait fait naître, au XIXe siècle, un débat vigoureux, dans lequel les économistes français s'étaient presque unanimement prononcés contre l'étatisation, et pour le respect du marché, des contrats, et de la liberté concurrence.
Le premier intérêt des gouvernements, compte tenu de la situation européenne, est de désarmer. C'est pour eux la seule manière de se préserver des dangers et de la ruine.
Un choix se présente entre le « gouvernement-Providence », qui fait beaucoup et prend beaucoup, et le gouvernement à bon marché, qui se contente d’assurer la sécurité des biens et des personnes, et n’a besoin que de ressources limitées.
Dans son Histoire de la pensée économique, Murray Rothbard a présenté un panorama complet et très élogieux des économistes libéraux français. Après avoir réhabilité les Physiocrates et encensé Turgot, il présente Bastiat comme l’une des gloires éternelles de la science économique.
Les privilèges exclusifs sont absolument à prescrire, à cause du tort qu’ils font au public consommateur et à l’esprit de concurrence entre les producteurs. En réservant un secteur économique à un producteur unique et privilégié, ils violent aussi le droit qu’a chaque homme de travailler dans le domaine de son choix.
Adversaire des droits de douane soi-disant protecteurs, le libéral n’est pas l’adversaire des impôts per se. Si la douane ne doit pas être protectrice, elle peut être fiscale.
1775
181. — LE PAIN. — LA BANALITÉ DES MOULINS.
I. — Le prix du pain.
1. Lettre à l'Intendant de Champagne.
(Proportion entre le prix du blé et celui du pain. — Les jurandes).
Paris, 17 avril.
Je suis i... LIRE LA SUITE
1775
180. — LES FOURRAGES.
Lettres au ministre de la guerre (Comte de Saint- Germain).
Première Lettre.
(Inconvénients des privilèges exclusifs.)
16 novembre.
Le Sr Mayran, de Belfort, m'a adressé des r... LIRE LA SUITE
1775
177. — LES MESSAGERIES.
1. Arrêt du Conseil remettant provisoirement aux Intendants la connaissance des litiges relatifs aux messageries.
(Ouverture d'une enquête sur les concessions des moyens de tra... LIRE LA SUITE
1775
175. — LES IMPÔTS DIRECTS
I. — La Taille.
1. Lettres Patentes validant les opérations faites pour la taille de 1772 à 1775.
(Registrées à la Cour des Aides le 25 janvier 1776).
(Approbation de mesur... LIRE LA SUITE
1775
173. — LES IMPÔTS INDIRECTS.
I. — Les Gabelles.
1. Arrêt du conseil sur le franc salé des officiers de la Chambre des comptes.
(Maintien du privilège.)
7 janvier.
… S. M. ayant fait examiner plus... LIRE LA SUITE
1775
171. — PERSONNEL ADMINISTRATIF.
I. — Trésoriers, payeurs, receveurs.
1. Déclarations Royales fixant la finance et l'exercice des payeurs des gages de la Cour des aides et du Parlement de Paris.
12 et... LIRE LA SUITE
1775
170. — SITUATION DE TURGOT AU DÉBUT DE L’ANNÉE
I. Sa maladie.
Turgot tomba malade au moment où il recevait les premières nouvelles de l'épizootie ; il rassembla ses forces pour dicter de son lit l'Arrêt... LIRE LA SUITE
1774
169. — CHANSONS, ÉPIGRAMMES, POÈMES, PUBLICATIONS DIVERSES DE L'ANNÉE 1774.
I. Chansons et épigrammes.
La poule au pot.
1
La poule au pot
Depuis longtemps était promise ;
La poule au pot
Attenda... LIRE LA SUITE
1774
168. — QUESTIONS DIVERSES
I. Hospice à l'école de chirurgie à Paris.
Édit portant Établissement de l'hospice.
(Registré au Parlement le 7 janvier 1775.)
Versailles, 26 décembre.
Le Roi, notre très... LIRE LA SUITE
1774
167. — MENDICITÉ
Lettre à l'évêque de Fréjus (De Beausset de Roquefort).
(Demande d'une statistique des biens destinés à la subsistance des pauvres).
Versailles, 18 novembre.
Sur le compte qui a ét... LIRE LA SUITE