Conférence sur le capital (1895)

Tandis que dans les publications socialistes et les discours politiques de ceux qui font commerce d’une opposition bien sensible entre exploiteurs et exploités, le capital est présenté comme un vampire, s’engraissant par les efforts non-payés des salariés, Yves Guyot expose, dans une conférence populaire, ce qu’est le capital, et ce qu’il peut faire pour la prospérité nationale lorsqu’on ne lui fait pas la guerre.

Étude sur les doctrines sociales du christianisme

Dans cette brochure au ton acerbe, publiée en 1873, Yves Guyot lance une charge terrible contre le christianisme, dont il accuse la connivence avec le socialisme et les doctrines autoritaires. Cette religion est, d’après lui, l’antagoniste du progrès et de la civilisation : son credo est un éloge indéfini du pouvoir et de l’abaissement de l’individu. « Le christianisme, écrit-il, nous a appris qu’il vaut mieux prier que travailler. Tâcher d'attirer sur soi un regard favorable de Dieu ; voilà le but du chrétien. Il s'humilie, se fait bien humble, bien petit, bien rampant ; nul comme lui n'a l'adoration toute orientale de la puissance. »

L’éternelle modernité de Diderot

Dans la préface qu’il donne en 1886 à la réédition de plusieurs textes de Diderot, dont le roman La Religieuse, Yves Guyot vante les mérites de ce penseur qui a su s’affranchir des codes et des préjugés et qui a livré une œuvre critique restée très actuelle.

Le baccalauréat et les perroquets

Pour Yves Guyot, jeune auteur de L’Inventeur (1867), le baccalauréat est le fruit d’un système éducatif funeste qui brise la personnalité individuelle des enfants et étouffe leur développement. Ne réclamant qu’un effort de mémorisation, il produit des intelligences superficielles et vaines.

Nécessité de la concurrence religieuse

Dans cette brochure de 1899, Yves Guyot défend la séparation des Églises et de l’État. « Que ce soit ce système ou un autre qu’on adopte, dit-il, le but à poursuivre, c’est d’établir, contre l’Église catholique actuelle, la possibilité de la concurrence religieuse. »

Nos préjugés politiques

Yves Guyot, Nos préjugés politiques, 1872 Nos préjugés politiques   I. Le préjugé. D’après Bentham, le préjugé a pour points d’appui : 1° L’opinion positive de nos ancêtres. « Voilà ce qu’ils... LIRE LA SUITE
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Plaidoyer pour le suffrage des femmes

Dans cette allocution du 7 mai 1879, prononcée devant la Commission électorale du cercle des familles, Yves Guyot défend la cause du suffrage des femmes. « Nous, républicains français, nous qui avons pris pour devise : liberté, égalité, nous devons admettre les femmes à la pratique de tous les droits politiques, qui jusqu’à présent ont été le monopole de l’homme. »