Les trade’s unions et l’Association internationale des travailleurs

À la veille de l’embrasement révolutionnaire de la Commune de 1870, le jeune Paul Leroy-Beaulieu analyse le développement des syndicats ou trade’s unions en Angleterre, ainsi que la récente organisation française, aux allures menaçantes, connue sous le nom d’Association internationale des travailleurs. Il examine ses procédés de combat social et les déceptions qu’amènent leur remue-ménage et leurs convictions hostiles. 

Introduction à la huitième année du Journal des économistes

Après une année de troubles, marquée par les évènements de février puis de juin 1848, le Journal des Économistes dresse un premier bilan d’ensemble pour ouvrir sa huitième année d’existence. Face à la menace socialiste, qui couve encore malgré ses récentes défaites, l’organe du libéralisme économique maintient fermement ses valeurs et ses idéaux, qu’il propose en contre-poison pour rétablir la société sur ses bases sérieusement ébranlées. 

Oeuvres complètes de Gustave de Molinari (Volume 5)

Œuvres complètes de Gustave de Molinari, sous la direction de Mathieu Laine, avec le soutien de M. André de Molinari, et avec des notes et notices par Benoît Malbranque. Volume 5. Dans la tempête révolutionnaire (1848). — Les évènements révolutionnaires de février et juin 1848 forcent Gustave de Molinari à abandonner ses premiers combats, notamment en faveur du libre-échange, pour une action journalistique de réaction qui doit sauver les assises de la société face à la menace rouge. Après une large notice, en tête de volume, revenant sur cet environnement éminemment nouveau, ce volume donne à lire une masse d'articles retrouvés dans la presse parisienne et inexplorés jusqu'à aujourd'hui.

Sortie du Calcul économique en régime socialiste par Ludwig von Mises

Cette publication du jeune Mises a une importance historique considérable. En 1920, l’économiste autrichien livrait là autre chose qu’un texte de circonstance ou une rapide ébauche : sa brochure développait à fond une question de principe, celle de la possibilité ou de l’impossibilité d’un régime économique où la propriété privée des moyens de production était abolie.
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Le dirigisme démontré impossible. Mises et ses précurseurs français

Sur la question de l’impossibilité du dirigisme, le nom de Ludwig von Mises doit rester éternel. Il lui faudrait toutefois partager cette gloire avec un petit groupe d’audacieux penseurs français, les Physiocrates. Car c’est en France, dans l’agitation autour de la question — vitale au premier degré — de la liberté du commerce du blé, que les premiers arguments sur l’impossibilité du dirigisme s’étaient fait jour.

Gustave de Molinari, Les soirées de la rue Saint-Lazare (1849)

Comment le principe de la propriété sert de base à l’organisation naturelle de la société ; comment ce principe n’a pas cessé d’être limité ou méconnu ; quels maux découlent des blessures profondes dont on l’a criblé ; comment enfin l’affranchissement de la propriété restituera à la société son organisation naturelle, organisation équitable et utile par essence, telle est la substance de ces dialogues entre un socialiste, un conservateur et un économiste.